Commençons par une rencontre.
Une interview qui me raconte, car il n'y aurait pas eu d'Ayurveda dans ma vie s'il n'y avait pas eu le Cancer.
Le Cancer 2 fois.
Et parce que mon cheminement en Ayurveda n'aurait pas été aussi profond et académique, si mon "voyage en Cancer" n'avait pas été autant challengeant et transformateur.
Je témoigne pour en encourager d'autres.
Je transmets l'Ayurveda pour qu'elle puisse servir d'autres.
J'accompagne en Ayurveda, pour porter d'autres à s'auto-guérir tout comme j'ai été moi-même portée.
C'est l'histoire d'un Cancer et d'une passion nommée Ayurveda.
Je m'appelle Armanda Dos Santos.
Je suis thérapeute et formatrice en Ayurveda, et ceci est ma Méthode, issue de mon vécu.
Armanda Dos Santos : J’ai rencontré l’Ayurveda en 2010, j’avais 30 ans et mes médecins venaient de m’annoncer la possibilité de m’amputer la jambe. J’ai en effet eu un cancer des os à l’âge de 17 ans (communément reconnu comme le « cancer des adolescents »). Je vis avec une prothèse totale du genou depuis. Seulement, à un moment donné mon corps a fait un rejet (un gros rejet) de ce corps étranger.
Pendant 10 ans, j’ai subi 1 à 2 interventions par an pour endiguer l’inflammation chronique, nettoyer le genou, changer de matériel de la prothèse. Et pendant 10 ans j’ai pris une certaine quantité d’anti-inflammatoires et d’anti-douleurs jusqu’à ce que les médecins ne sachent plus quoi me prescrire.
L’annonce d’amputation a été un réveil et un chemin de guérison totalement nouveau pour moi. A ce moment là, et en parallèle à mon boulot de journaliste, je poursuivais une formation de prof de Yoga. Me tourner vers l’Ayurveda a donc été une évidence, et la pratique des deux, ainsi que mon initiation à la Méditation, a matché et m’a « sauvée ». J’ai rencontré alors une thérapeute en Ayurveda à Paris.
En changeant mon alimentation et mon mode de pensée, on a réussi à soigner l’inflammation en interne et en externe en évitant toute une catégorie d’aliments qui nourrissent naturellement les bactéries et développent l’excès de mucus dans le corps. Grâce à l’usage des épices comme le curcuma et le gingembre on a pu purifier mon système sanguin, apaiser la douleur et endiguer l’état inflammatoire. Et grâce à l’exercice de la Méditation, je suis rentrée en communication (voire même en « communion ») avec ma jambe pour écouter, comprendre ce qu’elle essayait de me dire. Je pensais alors avoir déjà beaucoup travaillé sur moi, beaucoup appris et « compris » depuis mon cancer… mais on ne finit jamais d’apprendre !
Tout ça pour moi a été tellement révolutionnaire et efficace que je n’ai plus jamais eu à consulter de chirurgiens. J’ai soigné ma jambe, j’ai gardé ma prothèse, j’ai une meilleure connaissance de mon corps, de l’effet des aliments et de certaines substances sur mon corps. Mais surtout, j’ai pris conscience de combien le mental peut être une machine de mort fantastique ou un potentiel de vie extraordinaire. L’Ayurveda m’a responsabilisée. Et je me suis sentie libre. Rien ne m’empêchait, sinon moi-même.
Quand mon corps manifestait une douleur, de deux choses l’une : soit il s’agissait d’une émotion que je refoulais et d’une manifestation symptomatique, soit c’est que j’avais merdé dans mon alimentation ou mon hygiène de vie ! Mais dans les 2 cas c’est moi qui suis à l’origine de cet état. Ça change beaucoup la donne !
C'est comme si j'avais gagné une seconde chance, une deuxième vie, une opportunité de re-vivre.
Je regarde la vie en pensant que: "Mon temps ici est limité, qu'est ce que je vais faire de ce temps? comment je veux contribuer dans le Monde? quelle trace je veux laisser ici? comment honorer cette chance qui m'est donnée? qu'est ce qui est essentiel pour moi ?".
Je me sens privilégiée d'avoir été traversée par la maladie. Je ne serais pas devenue la femme que je suis si j'avais pas fait cette expérience, cette "traversée". A l'âge de 17 ans, oui, c'est une chance énorme qui m'a fait gagner en maturité, en conscience et en gratitude pour la Vie. La maturité est un grand avantage, alors que je n'avais rien demandé à 17 ans !
Depuis lors, mon cheminement en Ayurveda a été sans fin : c’est une quête permanente de connaissance de soi, compréhension de ce qui me convient le mieux, à quel moment, en quelle quantité ? Je suis devenue mon propre laboratoire. Quand quelqu’un prend une décision, il se plonge en fait dans un courant impétueux qui l’emporte vers une destination qu’il n’a jamais entrevue, même en rêve. Et il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action !
A-t-on déjà réalisé que chaque jour qui passe, c'est notre corps qui dit "Oui! à un jour de plus"? parce qu'il y croit, lui ! quel que soit notre envie du jour, le corps y croit, il se réveille pour vivre et être là vivant. C'est un pur miracle !
Armanda Dos Santos : Dans ma pratique personnelle de l’Ayurveda ou du Yoga, je suis passée entre plusieurs phases : de la plus traditionaliste, voir puriste, à la plus aléatoire et dissolue, avant de trouver la « voie du milieu ». Il m’a fallu faire le tri entre ce qui me convenait et ce qui n’était pas adapté à ma manière d’être ou de penser, à mes convictions et au mode de vie que je souhaitais avoir.
Quand j’apprends quelque chose et que je suis convaincue de son fondement, j’avais une grande tendance à l’appliquer à la lettre, de manière presque rigide. Je suis devenue thérapeute en Ayurveda, diplômée en Yoga. Je me suis formée en ventouse-therapie, en marmatherapie, en hypnotherapie, au taoïsme. J’ai fait des études comparatives en médecine ayurvedique, chinoise, islamique et moderne. J’ai consulté, interviewé et collaboré avec quelques grands noms de l’Ayurveda à travers le monde tels que les docteurs Maya Tiwari, Robert Svoboda, Claudia Welch, Rama Prasad ou encore David Frawley. J’étais en quête de perfection et en émerveillement permanent. J’avais même envisagé devenir nonne bouddhiste pour me sentir en parfaite cohérence avec mes convictions. J'étais jeune !
Jusqu’à ce qu’un moment je m’arrête de « courir » et de chercher. Je suis rentrée en France, et j’ai commencé à transmettre ce qu’on m’avait moi-même appris, à enseigner, et à vivre (!) comme une vraie parisienne, urbaine et trentenaire ! J’ai beau avoir étudié l’Ayurveda pendant 7 ans, le Yoga pendant 5 ans, avoir fréquenté des ashrams, des universités et hôpitaux ayurvediques en Inde, je ne suis pas indienne. Je ne suis pas sage. Et je ne suis pas médecin.
Je suis juste une occidentale qui par le hasard de la vie a été amenée à s’intéresser à des formes alternatives de soins, et qui s’en sert pour s’auto-soigner en cas de besoin, tout en vivant ma vie de la manière la plus banale qui soit. Mais en ayant pleinement conscience que "lorsqu’une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même".
La discipline est indispensable pour apprendre la maîtrise de concepts qui sont pour certains tellement éloignés de notre culture et mode de pensée. Mais je pense qu’il faut ensuite savoir les « digérer », avoir l’intelligence de s’appliquer ce qui nous convient et pas à la lettre, et faire preuve de « discrimination », de bon sens : il y a ce qui est écrit, et puis il y a qui je suis. C’est le dilemme de la théorie et de la pratique.
En l’occurrence pour nous thérapeutes en Ayurveda, il y a ce qui a été écrit à l’origine (il y a 5 000 ans), et il y a le monde d’aujourd’hui, l'individu d'aujourd'hui, l'état de nos ressources aujourd'hui. L'état du monde il y a 3 ou 5000 ans, à l'époque des Rishis, était un état du monde. Et par conséquent l'Ayurveda ne peut pas être appliquée de la sorte aujourd'hui, et ce, pour moults raisons: beaucoup d'espèces ont disparues depuis lors, nos modes de vie ont évolué depuis lors, notre physiologie a aussi beaucoup changé ! Notre métier de thérapeute est d'appliquer la sagesse de l'Ayurveda, sa "Méthode", sa capacité de "voir" et honorer l'individu comme un tout, plein et complexe; et non pas d'appliquer la Médecine de manière dogmatique.
On ne fait pas de l'Ayurveda pour apprendre l'histoire de l'Inde, manger indien, faire du Yoga et réciter des Mantras... c'est absolument absurde, dogmatique et insensé ! En plus de porter préjudice et faire du tord à toute la beauté de l'Ayurveda.
Ayurveda, vient de Ayu (vie) et Veda (connaissance, science). Autrement dit, l'Ayurveda est l'étude de ce qu'est la "Vie": la vie à l'intérieur de nous, la vie à l'extérieur de nous, que vous soyez indien, chinois, finlandais, mexicain ou guinéen ! Ça implique aussi l'étude et la connaissance de la faune, de la flore, de la biologie, de l'anthropologie, de l'écologie, de l'astronomie, de la politique... tout est Ayurveda.
Armanda Dos Santos : La méditation sans aucune hésitation. Quelque que soit mon hygiène de vie, mon alimentation, mon état émotionnel… je me pose, je médite, je prie. La spiritualité a une très grande place dans ma vie. La méditation, la prière, me mettent dans un état d’éveil et de conscience. Ça me met dans un état d’ "être" et de présence à moi-même. Comme si après le vacarme extérieur, ou malgré ce vacarme, je suis consciente de mes émotions, de mes états d’âme, de ce qui se passe à l’intérieur. Je suis en « écoute », je reviens habiter mon corps et je lui apporte de l’attention, de l’amour, de la valorisation. C'est un "revenir à la maison" !
Et s’il m’arrive de pas comprendre toujours ce qu’il me dit, ce qui se joue à l’intérieur, ni ce qu’il faudrait faire, j’accepte de pas voir le contrôle et de laisser aller. J'accepte le chaos. Les choses peuvent aussi être telles qu’elles sont… sans que ce soit un problème. Elles peuvent être parfaites dans leur imperfection. Et je me dit "Anitya" ! Anitya signifie "impermanence". L'impermanence aussi comme promesse de changement. Et je me rappelle que tout est ça: cyclique, changeant, incontrôlable.
Rien de la vie, des saisons, de nos émotions, de nos amours, de la santé, ... n'est là pour durer. Tout est en mouvement permanent. Je suis une femme, j'ai un cycle menstruel, je suis "cyclée", c'est donc un état que je peux comprendre car je le vis aussi dans mon corps: physiquement, émotionnellement, physiologiquement. Pendant les différentes phases de mon cycle, mon humeur change, mon appétit change, mon sommeil change, mon énergie change, ma concentration change, ma créativité change... plein de femmes vivent en moi ! On ne s’aperçoit pas toujours que l’on parcourt chaque jour un nouveau chemin.
Et c'est précisément la philosophie même de la médecine ayurvedique: nous apprendre à considérer la danse permanente des 3 Doshas en nous, à l'extérieur de nous, tout autour de nous... et apprendre à nous y adapter, sans nous y attacher, pour ne pas souffrir et ne pas se déséquilibrer. Apprendre à nous apprivoiser, comme des êtres changeants, en constante évolution, dans un monde lui-même en perpétuelle mutation, entourés d'individus, eux-même en constante ebulition, et subissant des variations climatiques, économiques, sociales tout aussi changeantes et challengentes !
Or, nous sommes humains et on voudrait tous vivre un éternel printemps, dans un état de paix intérieur permanent, et des amours éternels et absolus ! et nous nourrissons (trop!) souvent cette croyance que "ça y est, on a compris!", "ça y est, c'est réglé, on ne se fera plus avoir!", "ça y est, on serait devenu illuminés!"... et puis il suffit d'un vide... et on recommence tout ! Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers ! C'est un exercice humain d'"empuissancement".
Armanda Dos Santos : Aucun ! je ne me sens pas suffisamment aboutie pour avoir un « message » en particulier.
Si ce n’est peut-être de dire que, "Oui ! si vous un problème : Aimez !
S’il se résout pas : aimez plus fort !
S’il persiste et récidive : aimez-le inconditionnellement !"
La capacité à aimer a un pouvoir magique inexplicable. Et ça, c'est en nous! et ça ne passe pas par les universités !
EXERCICE HUMAIN D'AUTO-RESPONSABILISATION
Le Cancer et la maladie m'ont prise à un endroit et mon déposée à un autre, inévitablement. Avec mon consentement et ma participation pleine... autant dans le processus de maladie que de guérison, évidemment ! J'ai fait de l'Ayurveda mon terrain de recherche et à travers elle, mon oeuvre et mon action dans le monde et pour le monde.
Le fait est que, "on ne change pas, on devient soi". Le processus est permanent, le process est unique.
Ce qui a fonctionné pour moi, ne fonctionnera pas pour vous. Et ce qui a fonctionné pour moi lors de mon 1er cancer, ne fonctionnera pas au 2e. Mais j'ai compris que la "Maladie" ("Mal a dit") pouvait être une guérison et une libération en fait, dépendant de la manière dont nous la percevons. Et là est le secret: le vivant !
J'ai eu peur et j'ai peur 1000 fois dans mon quotidien: l'Ayurveda n'est pas venue tout régler ou tout soigner. Elle m'apprend à avoir peur, mais à y aller quand même; à me relever, pour retomber à nouveau. En somme, à être VIVANT !
C'est un exercice humain d'"empuissancement", soit, une exploration de nos territoires intérieurs, de nos origines et potentiels, afin de vivre en Paix avec soi, avec les autres et avec notre environnement.
La Voie ayurvedique, une Voie de Responsabilisation
La voie holistique de l’Ayurvéda consiste à harmoniser l’environnement interne de la personne avec son milieu externe, c'est à dire, de se changer, d'être le changement et pleinement acteur du changement que nous souhaitons voir dans la société. L'Ayurveda nous apprend donc que nous avons plus de devoirs que de droits envers :
But de l'Ayurveda
Moyens de l’Ayurveda
Journaliste de profession en presse écrite et télé pendant 13 ans, je suis arrivée à l’Ayurvéda en cherchant des alternatives à la médecine allopathique. J’ai découvert l’Ayurvéda, « médecine de l’Intérieur et de responsabilisation », en prenant conscience de la nécessité de chaque individu à s'engager dans un process personnel et individuel sur le chemin de sa propre santé.
Engagée dans un processus d’apprentissage et de conscience personnelle et collective, j’ai été formée à Paris, à l’Institut Français d’Ayurvéda. J’ai ensuite été formée en Inde, à l’Université Ayurvédique du Gujarat, où j’ai suivi des enseignements suivants:
J’ai également suivi une formation en « Management de l’obésité » (Ayurvedic approach to obesity management) à la Chakrapani Ayurveda Clinic & Research Center située à Jaipur, en Inde.
De retour en France, je me suis formée à la Ventouse-thérapie (Cupping therapy) au CNRSV (Centre National de Recherche et Soin en Ventouses), puis à la Hijama Clinic de Luton, en Angleterre.
Adepte de Yoga, j’ai été diplômée professeur d’Hatha Yoga à l’Institut Maharshi Patanjali, à l’Université Ayurvédique du Gujarat, avant d’être initiée au Kundalini Yoga, à Londres, auprès de Maya Fienes, et au Tantra, auprès de Francesca Krim.
J'ai véritablement commencé ma carrière de Thérapeute ayurvedique à Londres au centre Jivita Ayurveda.
J’exerce aujourd’hui dans l'Aveyron, où je consulte et où je me suis consacrée à la Formation et Post-Formation en Ayurveda pour:
Afin que les enseignements de cette médecine profite au plus grand nombre, et puisse servir d'outil de prévention à la Médecine moderne.
J'interviens également au sein de différentes structures souhaitant introduire l'Ayurveda dans leur approche et auprès de leurs publics.
Je collabore régulièrement en tant que chroniqueuse pour le magazine Esprit Yoga et Radio Médecine Douce. Je continue tous les ans à me former, en Ayurveda, en Yoga, en Nutrition moderne et Médecine moderne, autant que je poursuis différentes thérapies et recherches pour évoluer moi-même. Et cela est pour moi un essentiel. Bien sûr, outre ma passion pour la Médecine, la spiritualité a une grande place dans ma vie, pour rester alignée, et donner des vacances à mon esprit ! La pratique quotidienne de la Méditation a développé ma concentration, ma présence, mon écoute, ma détérmination, ma bienveillance et ma dévotion pour l'humain.
Enfin, j'ai aussi une très grande passion pour la Boxe, et particulièrement le Kick Boxing. Et ce n'est pas rare que vous me voyez ici et là, traîner ma paire de gangs, pour le fun et pour la discipline mentale de cette pratique vertueuse. Et lorsque je n'ai pas une paire de gangs aux mains, je m'invente souvent un micro (j'adore chanter le Fado ! et je n'ai pas renoncé à une carrière de Fadista); ou un crayon (j'exploite régulièrement ma créativité et mes talents d'artiste) !
Je suis installée sur le Plateau du Larzac (Aveyron) où je poursuis mes enseignements et où je reçois en retraites d'immersion, des espaces sacrés, nourris de beaucoup de Méditation assise et de Silence, et où se joignent dans une etreinte: Ayurveda, Yoga et Tantra.
Je considère que l'étude de l'Ayurveda est un chemin de Recherche et d'Etudes de toute une vie et en toute humilité. Mes Formations et Cursus seront donc en continuité constante.
Considérant l'Ayurveda, vous ne deviendrez pas "Thérapeute", "Patricien", ni "Diplômé" en Ayurveda !
Vous obtiendrez un Enseignement en "Ayurveda classique" et en "Ayurveda Moderne", que j'ai moi-même acquis, en France, au sein de l'Institut Français d'Ayurveda, en Inde, au sein de l'Université Ayurvedique du Gujarat (Inde), puis auprès des Docteurs Vasant Lad, David Frawley, Maya Tiwari, Claudia Welch, Robert Svoboda; plus tard à travers les enseignements de Michael Pollan, Irène Grosjean, Marion Kaplan, Thierry Casasnovas; et plus récemment du Dr. Michael Greger, du Dr Michael A. Klaper, de Matheus Macedo, Christiane Gonzo, Dani Sabino.
Mon objectif est de former des personnes à travers l'Etude des Textes Classiques de l'Ayurveda, et corroborer ces enseignements millénaires avec des Recherches et évidences scientifiques, de la Science et de la Medecine Moderne.
Votre légitimité et reconnaissance dépendront de votre niveau d'implication personnelle, et non pas d'un Diplôme... car aucun thérapeute ne devient un professionnel sensé, au bout de quelques semaines ou quelques mois de Formation. Ces croyances ont d'ailleurs tendance à porter préjudice à notre Medecine par le manque d'expérience et de crédibilité d'un certain nombre de "praticiens", rapidement "formés"...
L'Ayurveda est reconnue par l'OMS comme véritable "système de médecine traditionnelle", depuis 1992.
Mais cette reconnaissance tarde à arriver en France...!
Raison pour laquelle, j'encourage grandement mes élèves qui veulent une réelle certification, de faire le choix plus cohérent, de compléter leurs Cursus au sein de l'Université Ayurvedique du Gujarat et/ou du Vaidyagrama Ayurveda Healing Village, à Coimbatore, mes partenaires.
Car prendre en charge la Santé humaine, dans toute sa complexité, est de toute responsabilité.
Si telle est votre vocation, soyez la bienvenue !
Que la Paix soit sur nous et que les cœurs se tranquillisent...
"SI LES ROIS SAVAIENT CE QU'ON A DANS NOS POITRINES, ILS NOUS TUERAIENT POUR NOUS L'ARRACHER", disent les pieux Savants
Nous sommes dans une société assez étrange où, celui ou celle, qui fait preuve de simplicité, de générosité, de compassion, qui fait le bien… est considéré comme une personne « extraordinaire ». Non, en fait ! Il n’y a rien de plus « NORMAL » pour tout être humain, que de faire preuve « d'humanité ».
On n’est pas « au top » que d’avoir fait ça.
En revanche:
Alors oui ! ça c’est déjà faire preuve d’une certaine maturité de Conscience.
"Ceux qui sont bons avec toutes les créatures, qui ne jalousent pas la fortune des autres, qui sont de confiance, qui aiment la paix, qui examinent les choses avant de passer à l’action, qui sont vigilants, qui jouissent des trois piliers de la vie, la vertu, l’abondance et le plaisir, sans affecter les autres, qui respectent ses supérieurs, qui connaissent les arts, les sciences et la tranquillité, qui servent leurs aînés, qui contrôlent pleinement la passion, la colère, l’envie, la fierté et le prestige, qui s’adonnent à des actes de charité, à la méditation, l’acquisition de connaissances, à une vie calme, qui ont une pleine connaissance de la puissance de la spiritualité et y sont dévoués, qui font des efforts pour la vie présente ainsi que pour la vie future et qui sont doués de mémoire et d’intelligence, mènent une vie utile ; les autres non. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 30, śloka 24
Les savants disent: "ET A RÉUSSI CELUI QUI A PURIFIÉ SON ÂME, A PURIFIÉ SON ÉGO. ... ET A PERDU CELUI QUI A CORROMPU SON ÂME, PAR EGO & PAR PASSIONS"
Comprenons que: UN COEUR ADOUCI N'EST PAS DE L'HUMILITÉ... C'EST DE LA LUCIDITÉ.
Ce n’est pas exceptionnel, c’est normal.
La question est: SOMMES-NOUS DES ÉCLAIRÉS OU DES ILLUMINÉS?
L’Eveil spirituel est une étape qu’on vit tous.
À différents moments de nos existences, et chacun à son échelle.
Et si on parle d’ « Éveil », cela insinue, qu’avant, nous étions « endormis ».
Endormis par quoi? Notre Ego, nos passions, les Maladies de nos âmes (mensonge, tromperie, égoïsme, jalousie, agressivité…).
Cet « Éveil », peut faire de nous quelqu’un d’ÉCLAIRÉ ou quelqu’un d’ILLUMINÉ.
Est « ILLUMINÉ », celui « qui vit dans les Ténèbres et parfois voit la Lumière s’allumer » .
Exemple: Celui ou celle qui suit une Formation ou lit un livre, extraordinaires, et, sur le moment, a une prise de Conscience et se rempli d’enthousiasme, car son âme a trouvé une source inspirante et nourrissante.
Seulement, il suffit que cette source diminue, s’éloigne (ex.: que la Formation se termine, le livre se termine, que la personne ne soit plus entourée par des personnes qui lui ressemblent), et elle revient à ses anciennes habitudes.
À nouveau, il lui suffira de relire ses Notes, repartir en Formation, se brancher à un autre Livre, fréquenter des personnes qui « lui ressemblent » pour qu’elle s’illumine à nouveau. Cette personne n’est pas « Éclairée »; elle est une personne qui « s’illumine » parfois.
Est « ÉCLAIRÉ », celui ou celle qui, lorsqu’elle reçoit de la Lumière, prend cette Lumière, cultive cette Lumière et tente de la préserver, par tous les moyens possibles et nécessaires.
Est-ce que cette Lumière sera plus importante à certains moments de notre vie qu'à d’autres? Oui bien sur !
Avec le quotidien, notre Lumière, notre Conscience, vacille.
La véritable question est: « Lorsqu’elle baisse, jusqu’à quel degré baisse-t-elle? »
Cette Lumière est-elle retournée dans les ténèbres des Maladies de l’Ame…? ou a-t-elle légèrement diminuée ?
Comment savoir si on est ÉCLAIRÉ ou ILLUMINÉ… sans se voiler la face, sans faire preuve d’hypocrisie ?
Lorsque, en sortant de Formation, en terminant un livre, en étant seul(e)... on a changé !
Changé comment? DANS LE TEMPS.
En réalité, la question à vous poser est: cette Lumière/Conscience est-elle restée ou pas?
Est-ce que cette Lumière est un simple HABIT, un masque… ou UN CARACTERE DE VOTRE PERSONNALITÉ? Exemple: est-ce que ma Droiture devient une caractéristique de ma personne ? ou est-ce que je mets ce vêtement, de temps en temps ?
« Les causes de la maladie relatives à l’esprit et au corps sont au nombre de 3 : mauvaise utilisation, insuffisante utilisation ou excessive utilisation du temps, des facultés intellectuelles et des objets des sens. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 1, śloka 54x
« C’est par le corps et l’esprit que la santé ou la maladie se constitue. Une utilisation équilibrée (du temps, des facultés intellectuelles et des objets des sens) est la cause de la santé. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 1, śloka 55
« Les facteurs pathogènes du corps sont Vāyu, Pitta et Kapha et ceux de l’esprit sont rajas et tamas. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 1, śloka 57
« Les facteurs pathogènes du corps sont traités par des thérapies basées sur des rituels religieux et des propriétés physiques ; les facteurs pathogènes de l’esprit, sont traités par l’étude et la connaissance spirituelle, la patience, la mémoire et la méditation. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 1, śloka 58
« Est appelé Āyurvéda la science qui décrit ce qu’est la vie ; utile ou inutile, heureuse ou malheureuse, ce qui lui est bénéfique ou néfaste, sa durée et sa nature même. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna śloka 41
La Santé selon Ayurveda, n’est pas:
Est en Santé celui qui est heureux; qui sait ce qui le rend heureux et ce qui le rend malheureux, qui se rapproche de ce qui lui fait du bien, ce qui le rend serein, entier, cohérent.
Est considéré malade (« dukhi ») celui qui se « travestit ».
Qui travesti sa Conscience.
Qui travesti sa Nature.
En pratiquant quelque chose qui l’éloigne de lui-même.
En mangeant quelque chose par habitude ou convenance…
LA QUESTION N’EST PAS: « Est ce que je vais expérimenter la Souffrance? »
La question est: « Avec quel d’état d'esprit je vais traverser cette expérience? »
Dans notre Medecine, le BONHEUR se fait ressentir lorsque :
SONT PLEINEMENT (QUALITATIVEMENT ET QUANTITATIVEMENT) NOURRIS.
Savez-vous :
CE QUI VOUS REND HEUREUX ?
CE QUI VOUS DÉPLAIT ?
Ce qu'est une vie heureuse ou malheureuse?
Une vie benefique ou nefaste?
Utile ou inutile?
Votre vie:
Cette réflexion, cette investigation, personnelle et personnalisée, est ce qu’est AYURVEDA !
« Les actes vertueux (dharma), à l’acquisition de l’abondance (artha), au plaisir (kāma) et de la libération finale (moksha) sont les racines d’une bonne santé. Les maladies sont destructrices de la santé, du bien-être et de la vie. C’est un grand obstacle dans la vie d’un être humain. Quel peut être le remède ? Avec cette fin en vue, ils entrèrent en méditation. Puis, dans leur vision, ils trouvèrent Indra. Le dieu des dieux expliqua la manière appropriée de contrecarrer les maladies. »
Charaka – Samhitā, sūtrasthāna, chapitre 1, śloka 15 – 1
MÉDECINE DU FUTUR, MÉDECINE AVANT-GARDISTE
Que la Paix soit sur vous, et que la Paix l'emporte,
Armanda Dos Santos
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