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  • 1 semaine d’étude – Yoni Vyāpat Cikitsā.

    Cette immersion sera consacrée à l'étude du Chapitre 30 intitulé Yoni Vyapat Chikitsa, de Chikitsa Sthana (section des Traitements). Ce chapitre est consacré au traitement des maladies gynécologiques féminines, selon Charaka Samhita et est le seul chapitre, de tout le Traité, à être entièrement dédié à la santé de la Femme.

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  • Immersion Yonivyāpat Cikitsā

    La Santé Gynécologique selon Caraka

    Un enseignement fondé sur le chapitre 30 du Cikitsāsthāna – Caraka Saṁhita

    •⁠ ⁠Du 20 au 26 juin – Accompagnement individuel et collectif via WhatsApp

    •⁠ ⁠Tarif : 160 € – Tout public: thérapeutes confirmés et/ou étudiants en Ayurveda

    Ce chapitre, intitulé « Yonivyapat Chikitsa », traite des maladies du tractus génital féminin, des déséquilibres menstruels, de l’infertilité, des soins à apporter au bébé à travers la qualité du lait maternel, et des grandes lignes de la prise en charge thérapeutique.

    Il aborde aussi les troubles masculins, les causes d’impuissance et les troubles du sperme.

    Mais pour rendre ce chapitre encore plus vivant et pertinent pour notre époque, nous élargirons l’étude avec des thématiques complémentaires :

    •⁠ ⁠La sexualité en Ayurveda : un pilier d’équilibre, de santé et d’épanouissement

    •⁠ ⁠La ménopause, préménopause et périménopause : compréhension, accompagnement et remèdes

    •⁠ ⁠L’impuissance selon l’Ayurveda

    •⁠ ⁠La sphère psychologique et émotionnelle liée à la sexualité et aux organes génitaux

    En pratique Clinique, nous approfondirons :

    •⁠ ⁠Le traitement ayurvédique des cystites, vaginoses, leucorrhées, hémorroïdes

    •⁠ ⁠Les remèdes naturels & soins locaux

    •⁠ ⁠L’analyse des causes profondes, y compris émotionnelles et/ou mentales.

    Public concerné

    •⁠ Étudiants avancés, thérapeutes ayurvédiques, sages-femmes, naturopathes, professionnels de santé holistique ou toute personne souhaitant plonger dans la compréhension profonde et sacrée de cette sphère.

    Pour toute demande d’inscription ou d’information :

    •⁠ ⁠Contactez directement Armanda Dos Santos: a.dossantosmarote@gmail.com

    Présentation du chapitre 30 "Yonivyāpat Chikitsā"

    Objet du chapitre

    Le chapitre 30 de Cikitsā Sthāna de la Charaka Saṃhitā, intitulé Yonivyāpat Chikitsā, constitue une synthèse exceptionnelle de la prise en charge ayurvédique des désordres du système reproducteur, tant féminin que masculin. Il traite également :

    • des anomalies du lait maternel et de leur impact sur la santé du nourrisson,

    • de principes fondamentaux en clinique ayurvédique, applicables à toutes pathologies : moment d’administration, voie d’introduction du médicament, facteurs individuels et environnementaux à considérer.

    Yoni : siège de la vie

    En sanskrit, yoni signifie « origine », « source ».

    Ce chapitre honore cette dimension fondatrice en décrivant en détail les déséquilibres touchant les organes génitaux, internes et externes, féminins et masculins. Il met en lumière leur rôle vital dans la fertilité, la conception et la perpétuation de la lignée.

    Désordres gynécologiques

    Le texte décrit 20 formes de Yonivyāpat, c’est-à-dire des troubles affectant la zone génitale féminine, classés selon la viciation des doṣa (Vāta, Pitta, Kapha, Rakta) et des duṣhya (tissus affectés).

    Deux déséquilibres sont traités de manière distincte, en raison de leur importance clinique :

    • Rakta Yoni : saignements vaginaux anormaux

    • Pradara : ménorragie ou flux menstruel excessif

    La description englobe :

    • les causes (alimentation, habitudes de vie, anomalies du beeja – ovule ou sperme),

    • la classification (fonctionnelle ou structurelle),

    • les symptômes cliniques,

    • les complications possibles (infertilité, douleur, déplacement de l’utérus),

    • et les traitements : locaux (fumigations, douches vaginales, uttara basti) et généraux (Panchakarma, diète, purgation douce, laitage…).

    Il est souligné que toute purification doit rester douce chez la femme afin de ne pas aggraver Vāta, siège naturel des organes génitaux.

    Purification pré-conceptionnelle

    L’un des enseignements fondamentaux de ce chapitre est la nécessité de purifier les canaux reproducteurs avant toute tentative de conception.

    Quand yoni et shukra/artava (semen/ovule) sont purs, alors l’âme ou jīvatmā peut s’incarner dans le fœtus.

    Cette précaution vise à prévenir les maladies héréditaires ou génétiques, en agissant sur les causes subtiles avant même la conception.

    Troubles masculins

    Le chapitre consacre une partie entière aux déséquilibres de l’appareil génital masculin, avec une analyse précise de :

    • Shukra Doṣa (troubles du sperme) : couleur, texture, volume, odeur, viscosité, etc.

    • Diminution ou perte de virilité (śhukra kṣhaya, dhvaja upaghāta, jāra, bīja doṣa…)

    • Dysfonctions sexuelles et infertilité

    Le traitement s’appuie sur :

    • des pratiques de Panchakarma (notamment basti),

    • des rasāyana (reconstituants),

    • des vajīkaraṇa yogas (aphrodisiaques),

    • une évaluation fine des capacités digestives (agnibala), de la force vitale (dehabala), du climat et de l’adaptabilité du sujet.

    Désordres du lait maternel et soins pédiatriques

    Le texte décrit comment un lait maternel vicié (par les doṣa, ou les erreurs alimentaires de la mère ou de la nourrice) peut affecter gravement la santé de l’enfant.

    Sont étudiés :

    • les changements de couleur, d’odeur et de consistance du lait,

    • les symptômes chez le bébé (troubles digestifs, nervosité, maladie chronique…),

    • les protocoles thérapeutiques pour la mère afin de corriger les anomalies.

    La médecine pédiatrique y est abordée avec douceur :

    • pas de purgation ou d’émétiques chez les enfants (mridu karma uniquement),

    • usage de décoctions douces, laits médicamenteux et remèdes sucrés,

    • éviction des aliments trop lourds, épicés, secs ou acides.

    Principes cliniques universels

    Enfin, le chapitre offre de grands principes de gestion clinique, applicables à toutes les maladies.

    Adapter le traitement à :

    • la région géographique (deśa),

    • la saison (kāla),

    • la force digestive (agni),

    • la nature du doṣa vicié,

    • l’heure du jour ou de la nuit selon le cycle circadien des doṣa,

    • la voie d’administration la plus directe : nasale, rectale, orale, locale.

    L’individualisation du traitement est centrale. L’observation des symptômes, la localisation des doṣa, la digestion, l’âge et la constitution du patient doivent toujours précéder la prescription.

    • Les maladies nouvelles (anukta vyādhi) sont à traiter selon ces principes généraux : en identifiant le doṣa prédominant, le nidāna (cause), et la réaction individuelle du sujet.

    L’esprit du chapitre

    Ce chapitre n’est pas qu’un traité gynécologique et andrologique. Il est un véritable manuel de médecine intégrative, une passerelle entre :

    • la biologie de la reproduction,

    • la connaissance des tissus (dhātu),

    • la gestion émotionnelle et énergétique du bassin,

    • la prévention transgénérationnelle.

    Il offre une vision sacrée et clinique du corps, de la fertilité, et du soin.

    Yonivyāpat Cikitsitam – Soigner la Source, Guérir la Racine

    Cette immersion propose une traversée intégrale, ligne à ligne, du trentième chapitre du Cikitsāsthāna de la Caraka Saṁhitā, consacré au traitement des affections du système reproducteur féminin et à la restauration de la puissance de création – tant féminine que masculine.

    Sachez que ce Chapitre est bien plus qu’un traité clinique : il est un sanctuaire de connaissance sur les mystères de la Yoni, les lois subtiles de la fertilité, les fragilités du sperme, les désordres du lait maternel, et la délicatesse du soin pédiatrique. C'est lui aussi qui conclut le volume de Cikitsāsthāna, non comme un simple chapitre de plus, mais comme la "perle terminale du collier thérapeutique" du Tantra d’Agniveśa. A la fin de ce Chapitre, Charaka nous synthetique, comme en offrande, les principes clès de la Thèrapie en Āyurveda.

    Thèmes centraux :

    1. Les vingt Yonivyāpat – désordres de la Yoni

    Description, nidāna, liṅga et chikitsā des vingt affections de l’appareil génital féminin

    Pradaras (les quatre grands types de pertes anormales) et leurs signes d’incurabilité

    Quand l’espoir s’éloigne : comment reconnaître les cas où le traitement ne doit pas être entrepris

    Critères de l’Artava pur, les sceaux de la santé menstruelle

    2. Les huit anomalies du Śukra et l’impuissance masculine (Klaibya)

    Causes des vices de śukra : alimentation, style de vie, émotions, hérédité

    Les quatre origines du Klaibya : dues au vieillissement, à l’épuisement, à la carence, ou à une atteinte du bīja

    Bijopaghāta-ja Klaibya – l’impuissance née d’une atteinte du germe ou d’un trouble génétique

    Critères d’un śukra pur et fertile (śuddha retas)

    Principes thérapeutiques pour restaurer l’essence virile et la puissance créatrice

    Traitement de la stérilité masculine et de l’épuisement sexuel

    3. Stanya Doṣa – troubles du lait maternel et de la lactation

    Les huit formes de désordres du lait maternel (Kṣīra Doṣa) selon les Doṣas

    Leurs causes, leurs signes, leurs effets sur l’enfant

    Les maladies infantiles liées au lait vicié par Vāta, Pitta ou Kapha

    Protocoles de purification du lait (dhātrī)

    Remèdes simples, diététiques et herbacés pour restaurer la pureté du stanya

    4. Premiers principes de la pédiatrie ayurvédique (Bāla Cikitsā)

    Une science du soin pleine de délicatesse : dosage, texture, goût, saison, attention au non-verbal

    Les fondements du traitement adapté à la faiblesse, la dépendance et l’immaturité digestive de l’enfant

    Nourrir la vie en développement avec douceur et justesse

    Enjeux transversaux

    La purification avant la conception : importance de la santé du sperme, de l’ovule et du terrain

    L’éthique du soin selon la Caraka Saṁhitā : attention au satmya (habitudes de vie), aux saisons, aux formes d’intelligence du corps

    Erreurs du vaidyā : quand le thérapeute agit sans discernement du contexte, des constitutions et des vérités individuelles

    L’exploration des doṣas enracinés profondément et de la stratégie thérapeutique adaptée (snehana, śodhana, rasāyana, basti, etc.)

    Une conclusion puissante

    Ce chapitre se clôt sur un avertissement plein de sagesse :

    « Celui qui connaît le śāstra sans en saisir l’essence

    n’est pas mieux qu’un aveugle tentant de peindre une fresque. »

    Autrement dit : la connaissance sans l’expérience et l’intelligence du réel reste stérile.

    Cette immersion a donc pour but de faire vivre le texte, d’ouvrir ses portes cliniques et symboliques, et de permettre à chacun.e d’y puiser une médecine enracinée, fertile et profonde.

    À qui s’adresse cette immersion ?

    Étudiants en fin de formation ayurvédique

    Thérapeutes et praticiens souhaitant affiner leur clinique gynécologique

    Traducteurs ou lecteurs sérieux des Saṁhitās

    Passionnés des textes classiques et de la santé féminine

    Yonivyāpat Cikitsitam

    La fatigue de la Femme à la lumière de l’Ayurveda : entre cliniques du corps et appel de l'âme

    Dans un monde qui valorise la performance, la vitesse et la constance, la fatigue est devenue une compagne silencieuse du quotidien. Mais lorsque cette fatigue touche les femmes, elle prend une dimension particulière, plus complexe, plus insidieuse. Car il ne s’agit pas uniquement d’une fatigue musculaire ou cognitive, mais bien souvent d’une fatigue subtile, cellulaire, psychique, presque existentielle. L’Ayurveda offre une grille de lecture précieuse pour en comprendre les racines profondes.

    Rasa, Kapha et la nature nourricière du féminin

    Le corps féminin est dominé, dans la vision ayurvédique, par rasa dhātu, le premier tissu élaboré à partir des aliments digérés. Rasa, c’est le plasma, le liquide nourricier, le lait maternel, la lymphe, mais aussi le support subtil de l’affection, de l’amour, de la connexion émotionnelle. Cette prédominance confère à la femme une capacité remarquable de soutien, de soin, de portance. En lien avec Kapha doṣa, elle exprime la stabilité, la douceur, la rétention, la patience.

    Mais cette richesse physiologique vient avec un revers : la vulnérabilité à l’épuisement silencieux. Car Rasa doit être nourri par un feu digestif (agni) stable, par des émotions fluides, par une vie cyclique et respectueuse des rythmes intimes. Or, notre société moderne impose des modèles linéaires, yang, continus.

    Le corps féminin, lui, est lunaire.

    La perturbation de Vāta : fatigue, dispersion et vide

    Là où la femme est naturellement portée par Kapha, elle est aujourd’hui déstabilisée par Vāta, doṣa de l’espace et du mouvement. Le stress chronique, les horaires décalés, le multitâche, les tensions émotionnelles, les surstimulations sensorielles, les grossesses successives, les avortements ou les deuils non digérés, tout cela vient aggraver Vāta.

    Cette aggravation entraîne :

    -un sommeil léger, non réparateur,

    -une perte d’appétit ou une digestion instable,

    -une pensée ruminante ou dispersée,

    -une baisse de motivation,

    -un sentiment d’essoufflement même au réveil.

    La fatigue devient alors une fatigue du souffle vital (prāṇa). Le feu est allumé, mais il ne chauffe plus. Les tissus ne sont plus nourris. Le corps fonctionne, mais à vide.

    Ojas : le nectar de l’immunité et de la joie

    Au sommet de la pyramide des tissus, l’Ayurveda identifie ojas, l’essence vitale, produit final d’une digestion parfaite, d’un feu harmonieux, d’émotions claires et d’un style de vie aligné. Ojas, c’est la lueur dans les yeux, la chaleur du sourire, la force tranquille de l’âme incarnée.

    La femme dispose naturellement d’un capital d’ojas plus important. Mais ce capital s’épuise rapidement si elle vit dans la dissonance, l’oubli de soi, le don sans réceptacle, l’obligation constante de contenir et de porter. Quand ojas faiblit, apparaissent les maladies auto-immunes, les dépressions, les troubles hormonaux, les douleurs diffuses et la fatigue chronique.

    Manas et charge mentale : quand le mental dévore le corps

    L’Ayurveda reconnaît l’impact de manas (le mental) sur le corps. Lorsque le mental est soumis à un flux constant d’informations, d’exigences, de responsabilités invisibles, il devient rajasique ou tamasique : agitaté ou engourdi. Cette charge mentale, propre à beaucoup de femmes, surtout mères, soignantes, salariées, épouses, ou entrepreneures, engendre une forme de fatigue non réductible par le repos seul.

    Le mental disperse prāṇa, déconnecte des besoins corporels, empêche la satiété. Le résultat : un corps qui crie alors que l’esprit nie, une âme qui se tait alors que le monde exige.

    Fatigue cyclique, fatigue hormonale, fatigue de l'âme

    Le cycle menstruel, la périménopause, la ménopause, la maternité, sont autant de phases qui sollicitent Rasa, Agni et Ojas. La fatigue y est naturelle si elle est accompagnée. Mais si ces cycles sont niés, contraints, ignorés, ou médicamentalisés, ils deviennent des sources d’épuisement profond.

    La femme contemporaine porte souvent en elle une fatigue de lignée, une fatigue sociétale, une fatigue d’avoir oublié sa propre valeur, son propre rythme, sa propre médecine. Il ne s’agit pas simplement de dormir plus ou de prendre des compléments : il s’agit de retrouver sa place, son cycle, son axe.

    Soins, rituels, restaurations : les pistes ayurvédiques

    Pour restaurer l’énergie féminine, l’Ayurveda propose :

    -Des soins corporels nourrissants : abhyanga à l’huile chaude, basti, nasya, shirodhara…

    -Des aliments rasayaniques : kichari, bouillons, laits aux épices, dattes, amandes trempées, gâhee…

    -Une alimentation adaptée au cycle et à la saison, sans dogmatisme.

    -Une régulation du sommeil, avec des rituels du soir et des temps de retrait cycliques.

    -Des pratiques spirituelles simples : mantra, silence, journaling, prāṇayāma.

    Mais surtout, une réintégration de sva-dharma, du chemin personnel, à l’intérieur duquel la vitalité circule naturellement.

    Et si la fatigue était une alliée ?

    Et si la fatigue féminine était une précieuse alerte, un souffle sacralisé de l’âme pour dire : « Stop. Ralentis. Rappelle-toi de toi. Rappelle-toi du sens. »

    L’Ayurveda ne propose pas de masquer la fatigue, mais de l’écouter, de la lire, de l’honorer. Elle est parfois le langage même de la conscience lorsqu’elle tente de nous faire revenir à la maison.

    Car il n’y a pas de santé sans amour, pas de vitalité sans vérité, pas d’énergie sans alignement.

    Oui, notre fatigue peut devenir le guide le plus sincère de notre retour à l’essentiel.

    Armanda Dos Santos

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