
1 semaine d’étude – Grahaṇī Doṣa Cikitsā.
Traiter l’Ama du corps et de l’esprit. Comprendre et traiter les troubles digestifs chroniques selon l’Ayurveda classique.
Soigner la digestion, restaurer le discernement : Un lien fort entre intestin, Agni et Buddhi. Inflammation, Ama, microbiote : ce que les anciens savaient déjà.
Une semaine pour explorer l’Intelligence digestive selon Charaka, ou l’art de traiter les pathologies digestives à leur racine.
Immersion Grahani Dosha Chikitsa
De l’Intestin au Mental : lecture intégrative des pathologies digestives... et psychiques.
A la lumière des Textes fondamentaux : plongée dans le Chapitre 15 de Charaka Saṃhitā
• Du 1er au 7 mai – Accompagnement individuel et collectif via WhatsApp
• Tarif : 160 € – Pour thérapeutes confirmés et/ou étudiants en Ayurveda
"Grahaṇī » est bien plus qu’un simple mot sanskrit. Il désigne à la fois un organe – l’intestin grêle – et un principe fondamental : l’intelligence digestive. Il est le lieu du discernement corporel, celui qui décide de ce qui est à assimiler ou à rejeter. Lorsqu’il est perturbée, c’est tout l’équilibre d’Agni, de la nutrition des tissus (Dhātus), du microbiote, et de la clarté mentale qui vacille.
Ce module vous propose une immersion dans le Chapitre 15 de la Charaka Saṃhitā, Cikitsā Sthāna, consacré à Grahaṇī Doṣa Cikitsā – le traitement des troubles digestifs chroniques, inflammatoires, auto-immuns, et de leur impact sur l’esprit.
Le principe de cette semaine d’étude :
• Dès l’inscription :
Vous recevez le chapitre intégralement traduit du sanskrit et commenté par Armanda Dos Santos, accompagnée d’un support de cours explicatif et illustré (tableaux, schémas de Saṃprāpti, grilles de lecture cliniques…).
• Vous étudiez à votre rythme, de manière autonome, à partir de ces supports.
Du 1er au 7 mai, vous bénéficiez :
• d’un accompagnement personnalisé ou collectif sur WhatsApp,
• d’éclairages supplémentaires,
• d’analyses de cas cliniques,
• de réponses à vos questions philosophiques, symboliques ou thérapeutiques.
Thématiques abordées :
• Lien entre Agni, Grahani et Buddhi (discernement corporel et mental)
• Séquence pathologique : Āma → Śukta → Āmaviṣa
• Troubles fonctionnels, inflammatoires, auto-immuns et psychosomatiques de l’intestin
• Lecture du microbiote à la lumière des Srotas et de la psychologie ayurvédique
• Introduction à Āma Mānasika – les toxines mentales
• Protocoles, formulations, diététiques et stratégies de prévention
Bonus :
Nous ouvrirons egalement la discussion sur les troubles du comportement alimentaire (TCA) et le TDAH, pour comprendre comment ces déséquilibres psycho-digestifs s’enracinent et s’apaisent à la lumière de la sagesse ayurvédique.
Public concerné
Ce programme est réservé aux thérapeutes confirmés et/ou aux étudiants ayant déjà une base solide en Ayurveda et souhaitant approfondir leur compréhension clinique des pathologies digestives chroniques, sous un angle classique, symbolique et intégratif.
Pour toute demande d’inscription ou d’information :
• Contactez directement Armanda Dos Santos: a.dossantosmarote@gmail.com
Une semaine pour étudier, comprendre, intégrer et affiner votre regard thérapeutique à la source des Textes. Une immersion entre intestin, feu, esprit… et discernement.
Grahani Doṣa Cikitsā – Immersion
Pour étudiants et thérapeutes en Ayurveda
Au cœur des Samhitas, au cœur de l’expérience
Et si le feu digestif était aussi un feu de discernement ?
Si Agni, bien plus qu’un simple principe digestif, était la force qui éclaire, transforme, transmute – autant les aliments que les mémoires, les émotions et les parts d’ombre que nous portons ?
Cette immersion s’adresse à celles et ceux qui cherchent à aller plus loin, plus profond :
— Revisiter la Charaka Samhita, chapitre 15, non pas comme un vieux traité, mais comme une source vivante, un miroir du réel, un guide pour comprendre et accompagner les déséquilibres digestifs, métaboliques, psychiques et… spirituels.
— Déployer une vision intégrative d’Agni : feu digestif, feu métabolique, mais aussi flamme de la clarté intérieure, capable de digérer aussi bien la matière que les émotions, les blessures, les non-dits.
Ama n’est pas qu’un résidu…
Ama, ce ne sont pas seulement des déchets physiques : ce sont aussi ces traumas, ces douleurs, ces émotions tues, ces mémoires enkystées, qui stagnent, s’accumulent et attendent d’être transmutées par la lumière de l’attention et du discernement, pas simplement expulsées ou niées.
Un espace d’étude, de compréhension, de transmutation
Rejoindre cette immersion, c’est :
— Recevoir le texte original traduit et commenté,
— Plonger dans la dimension clinique et symbolique d’Agni et d’Ama,
— Explorer les stratégies pour accompagner le corps et l’esprit dans la digestion, la transformation et la libération,
— Échanger, questionner, partager, affiner ensemble notre regard sur la santé.
Comme l’a dit un étudiant l’an dernier :
“Je croyais connaître Agni… mais cette immersion m’a révélé une autre profondeur, une puissance d’éveil et d’alchimie intérieure.”
Une semaine pour approfondir, pour vibrer, pour intégrer.
Parce que former des thérapeutes, c’est aussi leur transmettre cette capacité à voir derrière les symptômes, à accompagner la transmutation subtile de l’être tout entier.
Prêt·e à explorer la véritable médecine du discernement ?
L’aventure commence ici.
Agni: clé de voûte de tout le système de Médecine āyurvédique
Souvent, la cause principale de vos troubles digestifs ou métaboliques n’est pas tant ce que vous mangez, mais la façon dont vous mangez, et surtout l’état d’esprit dans lequel vous mangez. Si vous prenez vos repas en étant stressé, contrarié, triste, en vigilance permanente ou sous l’emprise d’un traumatisme, votre corps digère moins bien, même si l’alimentation est saine.
Quand vous gardez ces émotions non digérées en vous, sans les reconnaître ni les transformer, elles finissent par peser sur votre cœur, brouiller votre conscience, et affaiblir votre feu digestif (Agni). Celui-ci ne brûle plus correctement : la nourriture fermente, le terrain devient acide, l’organisme s’encrasse. Peu à peu, cela ouvre la porte à toute une série de troubles digestifs, métaboliques ou même mentaux.
Se nourrir, ce n’est donc pas seulement ingérer des aliments : c’est aussi digérer vos émotions, accueillir ce que vous vivez, et créer un espace de calme intérieur au moment du repas. C’est cela, la vraie prévention.Agni est semblable à une flamme sacrée, veillée au cœur d’un temple intérieur.
— Agni digestif, c’est la braise vive du foyer, celle qui transforme la nourriture brute en force vitale, qui sépare l’essence du superflu.
— Agni métabolique est le feu du forgeron, réparti dans mille ateliers du corps : il affine, modèle, transmue chaque parcelle de matière en énergie, en tissus, en mouvement.
— Agni psychique ressemble à la lampe du veilleur, qui éclaire les méandres du mental, dissipe les brumes du doute, aide à digérer les pensées, les souvenirs, les émotions non résolues.
— Agni spirituel enfin, est ce soleil central, inaltérable, qui consume l’ignorance, révèle la clarté de l’être, et transmute jusqu’aux plus subtiles empreintes de l’âme.
Lorsque la flamme vacille ou s’étouffe, des ombres naissent :
— Āma est la suie épaisse qui encrasse le foyer, les restes non brûlés de la digestion ;
— Āma métabolique est ce limon qui stagne dans les canaux, entravant la circulation, alourdissant le corps ;
— Āma psychique prend la forme de pensées ruminantes, de tristesses non digérées, de peurs enkystées, tapissant les recoins du mental ;
— Āma spirituel enfin, est cette opacité de l’âme, ce voile de confusion ou de non-sens qui nous éloigne de la lumière originelle.
Entretenir le feu, c’est donc veiller sur chaque plan : nourrir, transformer, clarifier, illuminer.Tout ce qui n’est pas digéré, transmuté ou offert à la flamme, finit par devenir une ombre – et appelle une vigilance, une présence, un souffle de discernement.
La compréhension profonde de Grahani Doṣa nous conduit naturellement à reconnaître le lien intime qui unit Alimentation, Microbiote intestinal et Santé mentale.
En Ayurveda, Grahani est bien plus qu’un simple organe : c’est le centre du discernement digestif, le chef d’orchestre qui décide de ce qui doit être assimilé ou rejeté, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan mental et émotionnel. Lorsqu’elle est perturbée, ce n’est pas seulement la digestion qui se trouble : c’est l’ensemble du terrain intestinal, du microbiote et, par ricochet, l’équilibre du mental qui vacille.
Les textes anciens décrivent comment la formation d’Āma (toxines digestives, mentales) et le déséquilibre de Grahani créent un terrain propice à la dysbiose, à l’inflammation chronique et à la prolifération de substances toxiques qui influencent non seulement le corps, mais aussi le mental — d’où l’apparition de troubles de l’humeur, d’anxiété, de fatigue chronique, voire de troubles du comportement alimentaire.
La science moderne rejoint cette sagesse ancestrale : elle démontre aujourd’hui que la santé du microbiote intestinal influence directement les neurotransmetteurs, le système nerveux, et donc l’état émotionnel et psychique. Il existe un véritable “axe intestin-cerveau”, dont Grahani est la clef de voûte dans la lecture ayurvédique.
Comprendre et traiter Grahani Doṣa, c’est donc apprendre à restaurer l’harmonie digestive, à rééquilibrer le microbiote, à transformer notre rapport à la nourriture… et à apaiser en profondeur l’esprit. C’est là que la vision de l’Ayurveda, toujours globale et intégrative, prend tout son sens : prendre soin d'Agni, c’est prendre soin de tout l’être.L'avant-gardisme de l'Āyurveda
L’Ayurveda s’avère véritablement avant-gardiste lorsqu’il s’agit de prendre soin de l’intestin pour préserver la santé du cerveau et de l’esprit. Bien avant que la science moderne ne découvre l’axe intestin-cerveau, les textes ayurvédiques avaient déjà pressenti et formulé l’idée que la clarté mentale, l’équilibre émotionnel et même la conscience dépendent de la qualité de la digestion et de la santé du “feu” digestif.
Dans cette perspective, Grahani n’est pas seulement un organe digestif, mais le véritable “gardien du sanctuaire intérieur” :- Lorsque Grahani est forte, l’assimilation est juste, le microbiote prospère, le mental est stable, la pensée claire, l’intuition vivante.
- Lorsque Grahani s’affaiblit, des toxines s’accumulent (Āma), le terrain s’acidifie, les communications internes se brouillent — et ce désordre se propage jusqu’au système nerveux, impactant la mémoire, la concentration, la stabilité émotionnelle, l’humeur.
Cette sagesse holistique précède de plusieurs millénaires la notion de “second cerveau”, qui n’est qu’une redécouverte contemporaine de ce que les Sages de l’Inde enseignaient :“Si l’intestin est perturbé, l’esprit le sera aussi.”
Prendre soin de son Agni, purifier son alimentation, équilibrer son microbiote — tout cela, pour l’Ayurveda, n’est pas qu’une affaire de bien-être corporel : c’est la première étape de la pacification de l’esprit et du développement de la conscience.
L’avant-gardisme de l’Ayurveda réside dans cette vision unifiée : l’intestin comme centre de santé globale, physique et psychique.
S’occuper de son ventre, c’est déjà cultiver la clarté et la paix de l’esprit.
© 2017 Tous droits réservés