• Avant de manger, assurez-vous d’etre serein. Si vous êtes stressé, deprimé ou pressé, mieux vaut ne pas manger ou manger tres legerement.
• Ne mangez pas en restant debout ou en marchant.
• Essayez de manger dans des endroits tranquilles – votre nourriture aura meilleur gout et sera mieux adaptee.
• Débutez chaque repas par quelque chose d’un peu épicé afin de stimuler votre digestion. Melangez 2cm de gingembre fraichement rapé, un soupçon de jus de citron frais et une pincée de sel pour faire un chutney digestif.
• Mâchez bien, pour que les enzymes digestives agissent dans la bouche et facilitent le travail du reste de l’appareil digestif
• Buvez de l’eau tiède à chaque repas, mais attendez au moins une heure après l’avoir fini pour boire beaucoup, afin de ne pas risquer d’éteindre le feu digestif
• Ne mangez pas des aliments incompatibles
• Soyez conscient des sensations de votre digestion avant et durant chaque repas
• Suivez votre intuition et mangez de manière appropriée à votre constitution
• « Ravitaillez » le feu digestif d’aliments légers, faciles à brûler, correctement assaisonnés. Cuisinez avec des épices digestes.
• Si vous souffrez d’un trouble digestif, mangez de sorte à ce que votre capacité digestive soit prise à moitié par la nourriture, à un quart par les liquides, consacrant le dernier quart à la circulation du prana, ce qui aidera la digestion
• Mangez avec respect pour la nature et les aliments nutritifs dont elle vous fait don
• Remerciez le créateur de votre repas.

« Voici maintenant les règles diététiques à l’usage des gens en bonne santé, des malades et de ceux qui consomment des nourritures saines d’une façon régulière en respectant les rythmes saisonniers : on mangera chaud et onctueux, en quantité raisonnable, après complète digestion du repas précédent ; on consommera des produits non antagonistes, dans les endroits qui conviennent et avec les ustensiles adéquats ; on mangera ni trop vite ni trop lentement, sans parler ou rire ; après quoi on restera bien concentré sur le Soi (âtman) » - Charaka Samhitâ, Section III, Chapitre I

Les 9 points évoqués ici sont extraits de la Charaka Samhitâ, Section III – Chapitre I

1. « On prendra des aliments chauds parce que la chaleur fait ressortir les goûts. Ces nourritures chaudes favorisent le feu digestif, permettent une digestion rapide, éliminent les gaz intestinaux et réduisent la formation de mucosités. C’est pourquoi l’on doit manger chaud. »

2. « La nourriture sera aussi onctueuse (c’est-à-dire à base de corps gras), parce que celle-ci est appétissante, stimule le feu digestif paresseux, facilite la digestion, permet l’évacuation des gaz, est roborative, renforce les organes des sens, donne force et clarté au teint. On devra donc manger des substances grasses. »

3. « Les quantités prescrites devront être respectées. Seule la nourriture consommée dans le respect des quantités pourra assurer une grande longévité car elle ne déséquilibre alors ni l’air, ni le feu, ni l’eau. Elle s’élimine aisément par l’anus et ne gêne pas le travail du feu digestif. Elle facilite donc la digestion. C’est pourquoi il faut être strict sur les quantités. »

4. « On ne devra manger que lorsque le précédent repas est digéré, car si l’on mange sans avoir digéré, la nourriture, en se mélangeant aux restes du repas précédent, dégrade rapidement les éléments. « Par contre, quand on absorbe les aliments après digestion des précédents, celle-ci s’opère sans problème ; les dosa ne bougent pas de leurs positions naturelles, le feu digestif se trouve stimulé, l’appétit revient, les vaisseaux sont dégagés, l’éructation se libère, le cœur est sain, les gaz descendent normalement ainsi que le besoin de péter, l’urine et les fèces s’éliminent avec aisance. Les aliments absorbés sustentent le corps et donnent la longévité sans léser les constituants corporels. Donc on ne doit pas manger avant d’avoir totalement digéré le repas précédent. »

5. « Les produits antagonistes devront être évités. C’est la seule façon de n’être pas affecté par les maladies causées par l’ingestion d’aliments ayant des propriétés contraires. C’est pourquoi on se gardera de consommer des substances dont les propriétés sont antagonistes. »

6. « Il est impératif de prendre ses repas dans des endroits favorables et de servir de bons ustensiles. En effet, si l’on mange dans des lieux choisis, on évitera les troubles psychiques dont on ne manquerait pas d’être victime en tout endroit funeste. Pour les ustensiles, la consigne est la même. Donc il faut manger au bon endroit et avec les instruments adéquats. »

7. « Il ne faut pas manger trop vite car, dans ce cas, la nourriture se trouve détournée de son circuit normal. Cela provoque un mouvement de dépression et les aliments ne suivent pas la voie juste. En outre, on devient alors incapable de détecter les défauts ou les bienfaits des aliments en procédant de la sorte. En conséquence, il s’avère indispensable de ne pas manger trop vite. »

8. « On ne doit pas manger, non plus, trop lentement car on n’obtient ainsi aucune satisfaction : on mange peu, la nourriture refroidit et est mal digérée. C’est pourquoi il est déconseillé de manger top lentement. »

9. « Enfin, on ne doit parler ni rire en mangeant, mais rester concentré. En pratiquant de la sorte et en ayant l’esprit ailleurs, on se trouve affligé des mêmes problèmes que lorsque l’on mange trop vite. Donc, abstenons-nous de parler et de rire pendant les repas et conservons notre concentration. »

Si votre feu digestif est faible, il laisse un résidu d’aliments non digéré ou partiellement digérés qui risque de s’accumuler, de stagner et de fermenter dans les intestins, entretenant des micro-organismes pathogènes et causant dysbiose (perturbation de la flore intestinale normale). Ce résidu s’appelle ama.

Une fois absorbé dans le corps, ama entrave le fonctionnement normal des tissus et affaiblit le système de défense du corps, il diminue la résistance à la maladie, en commençant par le rhume et tend à affecter les zones de faiblesse. Ama sape le système de défense du corps et affaiblit l’immunité, prédisposant a la maladie.

Il sous-tend les symptômes tant du corps que du mental, comme la faible énergie, l’anxiété et la dépression. Agni est donc la clé de la santé.

BACTÉRIES INTESTINALES
Les bactéries intestinales jouent un rôle très important pour la santé. Elles synthétisent les vitamines, dont la vitamine B, aident l’absorption des minéraux et des oligoéléments, incluant le calcium et le magnésium, décomposent les toxines diétaires, les rendant moins nuisibles, stimulent l’immunité locale (inhibant les infections telles que salmonella, atténuant ainsi le risque d’intoxication alimentaire) et accroissent l’immunité générale. En fait, quatre cinquièmes du système immunitaire du corps se trouvent dans la muqueuse intestinale.

La mauvaise digestion, la fermentation des aliments non digérés et le stress perturbent l’équilibre de la flore intestinale. Le déséquilibre est aggravé par la prise d’antibiotiques et de stéroïdes et conduit à la prolifération des levures et des bactéries pathogènes dans les intestins.

Celles-ci engendrent des toxines, détruisent les vitamines, désactivent les enzymes digestifs et conduisent à la formation de substances chimiques susceptibles de se montrer carcinogènes.

En suscitant fuites intestinales et réactions auto-immunes, ainsi que des problèmes hépatiques, elles provoquent des maladies inflammatoires, dont la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn.

Comprendre les effets de chaque gout sur le mental et le corps et la manière dont ce gout-là se rapporte à l’équilibre des doshas, veut dire que les aliments et les plantes répondent spécifiquement aux besoins d’un individu, devenant ainsi des outils efficaces de prévention et de traitement du déséquilibre et de la maladie.

LES 6 GOUTS (RASA) & LES ÉMOTIONS

Le terme sanskrit « Rasa » signifie en même temps « goût » et « émotion », ce qui suggère que l’un correspond à l’autre.

Une émotion tend à engendrer son gout correspondant dans le corps, juste comme la consommation d’aliments ou de plantes au gout spécifique tend à susciter certaines émotions.

PETIT RAPPEL DU LIEN ENTRE DOSHAS & RASA

Les principes généraux sont que :
· Les goûts sucré, acide et salé renforcent Kapha et réduisent Vata

· Les goûts piquant, amer et astringent augmentent Vata et réduisent Kapha

· Les goûts acide, salé et piquant augmentent Pitta.

· Les goûts salé, amer et astringent réduisent Pitta.

NOS EMOTIONS ONT UN GOUT !
Maintenant, considérez le panel des Emotions en terme de Gout…
Ou alors, si cela vous semble plus facile, considérez les Emotions en termes de température (émotions froides ou émotions chaudes).

Sachant que:
- Les gouts qui « rafraîchissent » sont: le sucré, l’amer, l’astringent
- Les gouts qui « réchauffent » sont: le salé, l’acide et le piquant

Ainsi:
- Lorsque vous nourrissez des émotions froides (anxiété, peur, tristesse, deuil, mélancolie…) : vous augmentez Vata et Kapha dosha dans l’organisme + les effets des gouts dits « froids », l’amer, l’astringent, le sucré.

- Lorsque vous nourrissez des émotions chaudes (colère, haine, jalousie, aigreur, manque de pardon…): vous augmentez Pitta et Vata Doshas dans l’organisme + les effets des gouts dits « chauds », le piquant, le salé, l’acide.

PETIT RAPPEL DES EFFETS THÉRAPEUTIQUES DES GOUTS

LE SUCRÉ
- Impact émotionnel : augmente l’attachement.
- Impact physique : augmente la paresse, encrasse les tissus

LE SALÉ
- Impact émotionnel : augmente la colère et la frustration
- Impact physique : assèche et rend rigide

L'ACIDE
- Impact émotionnel : augmente l’esprit critique et la discriminatIon mais aussi la procrastination
- Impact physique : provoque de l’anémie et l’hypertension.

LE PIQUANT
- Impact émotionnel : augmente la haine, la jalousie et la colère
- Impact physique: exite les organes des sens, provoque l'irritabilité et la colère

L’AMER
- Impact émotionnel : augmente la solitude, supprime la joie de vivre
- Impact physique: coupe l’appétit, assèche toutes les mucosités et liquides nourricier du corps et dans le cerveau, rend infertile.

L’ASTRINGENT
- Impact émotionnel : augmente la peur, l’isolement, l’anxiété et l’impatience
- Impact physique : idem que pour le gout amer

LES GOUTS SONT UNE AFFAIRE DE COEUR !

Je ne cesse de l’écrire, mais à nouveau: toute l’Ayurveda réside dans le COEUR.

Et comme je l’écrivais dans un précédent post, je rappelle à nouveau ici ce qui me semble la chose la importante en termes de Nutrition ayurvedique:

- Rasa est : « l’essence de tous les rasas »; le produit final de la digestion de tous les goûts/émotions ingurgités.
- Rasa a pour site de production… le COEUR.

Vous suivez?

La question est: quelle.s emotion.s nourrissez-vous le plus?
Avec quelle émotion entretenez-vous un rapport bien particulier?
Quelle émotion vous personnalise le plus?
Quelle émotion vous colle le plus à la peau?

À mon sens, c’est seulement après voir répondu à ces questions… que vous pourrez prendre rdv chez un médecine ayurvedique !

Cette croyance a été vérifiée par des recherches récentes faites en Occident qui ont montré que l’optimisme renforce les défenses immunitaires et prolonge la vie.

Les conseils qui vont suivre sont des recommandations pour vivre positivement et pour améliorer la santé. Ils sont valables pour la plupart des gens, mais un médecin ayurvedique peut vous suggérer des alternatives adaptées à vos symptômes et à votre type.

1. MANGER CALMEMENT

• Choisissez des aliments complets appétissants et savoureux.
• Privilégiez les aliments de saison (la Nature sait pourquoi !) et locaux.
• Mangez dans le calme, en ayant calmé auparavant les pensées parasites, vidé l’esprit, avec une grande inspiration, et une profonde expiration.
• Préparez votre « réceptacle », votre estomac. Vous êtes alors prêt à manger.
• Essayez de manger tous les jours à la même heure, afin que votre feu digestif (Agni) soit préparé, entrainé, suffisamment reposé et optimum.
• Manger sans relâche et sans repos, le fatigue, l’affaibli et perturbe la digestion. Ce qui explique pourquoi nous nous sentons soit ballonnés, soit alourdis, soit somnolents, juste après avoir mangé.

• Manger lentement contribue aussi à l’entretien de la flamme (d’Agni) : manger trop vite, trop lentement ou trop en quantité, dérègle, perturbe et épuise le feu digestif, mais aussi TOUS les éléments contenus dans l’estomac : l’air (Vata), l’eau (Kapha).

2. CALMER L’ESPRIT

• N’essayez pas de réprimer vos émotions et vos soucis. Ce n’est certes pas possible de les supprimer naturellement. Mais cherchez toujours à faire de votre mieux pour y poser un regard de vérité, et être conscient de quel type d’émotions est en train de vous « consumer ». Émotion froide ou émotion chaude ?

Cette prise de conscience pour influencer votre repas : allez-vous manger froid ? chaud ? piquant ? astringent ? amer ? sucré ? salé ? acide ? Toute saveur a une température propre. Or en Ayurveda, « les semblables augmentent les semblables », et « les opposés s’équilibrent ».

Si vous êtes dominé par des émotions dites « froides », telles : la tristesse, la mélancolie, le regret, la solitude, la peine, le deuil, la peur… préférez manger chaud, cuit, digeste, et des gouts piquants, acides et salés (et jamais en excès).

Évitez le cru, le froid et tout ce qui sort directement du frigo (yaourts, fromages, glaces…).

Si vous êtes dominé par des émotions dites « chaude », telles : la colère, l’orgueil, la jalousie, le ressassement, la haine, le perfectionnisme… préférez manger cuit mais refroidi/tiédi.

• Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, l’Ayurveda ne recommande pas l’alimentation exclusivement crue car elle demande une force bien particulière à Agni (sauf à être un champion de discipline et de Mindset !), et aussi parce que la température du corps doit rester à 36-37 afin que la digestion soit optimum.

Manger froid, voir glacé, est comme un « choc thermique » pour l’organisme… qui à force, et avec le temps, épuisera Agni, et qui à son tour, pourra alors « se rebeller » en manifestant toute sorte d’allergie ou d'intolérance.

Si toutefois vous recherchez la sensation croquante du cru, préférez le semi-cru, épicez vos aliments (ajouter des épices c’est comme rajouter de l’élément Feu sur vos aliments ; les épices aident à « cuire » l’aliment cru), et rajoutez de la matière grasse pour l’assimilation.

• Faites une promenade, ou du Pranayama après les repas : le mouvement (du corps et/ou du souffle), active et régule Vata (responsable des élément Air et Ether, du mouvement, de la circulation dans le corps), et facilite ainsi la digestion et l’élimination.

• Évitez de dormir et faire la sieste juste après avoir manger : ceci bloque purement mais efficacement (!) le processus de digestion en cours.

Or ce qui n’aura pas été « digéré », métabolisé, ne sera pas bien éliminé, et restera coincé dans vos intestins et artères comme des déchets (sous forme d'ama).

De manière générale, évitez de dormir sur le ventre ou sur le dos, car les centres d’énergie fonctionnent mieux quand vous dormez sur le coté.

Si tout de même dans l’après midi vous sentez le besoin de dormir, faites une micro-sieste, en position semi-assise.

PETIT RAPPEL DU CODE MORAL ET DU BON COMPORTEMENT SELON L’AYURVEDA (Sattvrita)

Vivre en accord avec les principes de l’Ayurvéda, implique :
• Résister aux pensées négatives
• Ne pas parler et ne pas agir, outre mesure
• Toujours choisir, en toute chose, « la voie du milieu »
• Éduquer son âme et ne pas être envieux, soucieux, rancunier.
• Évitez l’orgueil, l’arrogance, le mensonge et la prétention.
• Purifier son cœur dans le jeûne, le silence, la compassion et les bonnes actions, spontanées et désintéressées

3. GARDER L’ENERGIE

• Ne passez pas trop de temps devant l’ordinateur et évitez les activités mentales prolongées qui aggravent Vata dosha… et qui, consécutivement, va souffler maladroitement sur Agni.

Rappelez-vous que l’estomac n’est pas uniquement gardien du feu digestif. L’estomac détient aussi de l’air (Vata), et de l’eau (Kapha) : tous indispensables à la digestion, et garants de l’énergie digestive.

Un excès de Vata (par le « TROP »: trop d’activité physique, mentale ; trop d’épuisement ; trop de sédentarité…) va provoquer le Vent, qui va à son tour souffler sur le feu (Agni), pour:

- soit le stimuler et provoquer de l’appétit, de la chaleur
- soit l’aggraver et en faire un « brasier », provoquant brulures… et assèchement (dans ces cas là, tout bol alimentaire est « brulé » très rapidement, et on continue à avoir une faim vorace, toutes les 2H).

• Ne pas avoir de relations sexuelles pendant la digestion. Cela est surtout valable le soir, mais aussi (eh oui!) de maniere générale.

Ceci car la pénétration est aussi un « mouvement », qui peut, et tend, à déséquilibrer Vata Dosha (surtout si celui ci est déjà aggravé dans l’organisme).

Pour aller au bout de cette réflexion, comprenez que, qui dit "digestion", dit "élimination".

L’élimination est un « mouvement » vers le bas, qui « sort » du corps, à travers les selles, les urines, les gaz, les menstrues. Or, la pénétration sexuelle entraine un mouvement dit « contraire », vers le haut, quand le corps est occupé à éliminer.

L’alimentation et le Mode de vie sont les fondements de l’Ayurveda et tous les autres traitements perdront beaucoup de leur efficacité si ces principes de base ne sont pas suivis.

La Médecine ayurvedique est fondée sur la croyance que toutes les maladies sont dues à un problème au niveau du système digestif, c’est pourquoi elle se concentre en grande partie sur la nutrition.

Plus subtilement, l’Ayurveda considère que :
• Tout est nourriture (nos aliments, nos pensées, émotions, mais aussi ce que nous lisons, écoutons, touchons, fréquentons…).
• Tout Nectar peut devenir un Poison
Toute nourriture, même « saine », peut etre un "poison", en fonction de la qualité, de la quantité, des conditions et etat d’esprit avec lequel nous allons le « consommer », et donc le digérer.

Raison pour laquelle la « Nutrition » est le premier pilier de l’Ayurveda. Raison pour laquelle la loi "du juste milieu" est de mise lorsqu'on traite de nourriture, et de toute forme de nourriture.

En réalité est considéré « nourriture », tout ce qui atteint et nourri, tous les plans de notre être, de notre âme : nos corps physiques et subtils.

Par ailleurs, le terme « Rasa » et sa signification est très intéressante à apporter ici. Et, à mon sens, on ne peut bien comprendre la nutrution ayurvedique, sans de profondes connaissances en Anatomie et Physiologie ayurvedique.

Rasa, signifie à la fois : gout, affection, sentiment, liquide nourricier, lymphe…

Ainsi, est considéré comme « rasa », tout aliment, émotion, information, sensation, souvenir, impression… Selon l'Ayurveda, Rasa est à l’origine de la première transformation du bol alimentaire, et c’est à partir de lui que dépendra la qualité de tous les autres dhātus, ou tissus (système sanguin, adipeux, musculaire, osseux, reproducteur…).

Rasa a pour site de production… le COEUR.
Et Rasa est : « l’essence de tous les rasas », c’est-à-dire le produit final de la digestion de tous les goûts (rasas) ingurgités.

Ainsi donc: Rasa est produit DANS LE COEUR, et c’est DEPUIS LE COEUR, que partira la nourriture vers le TOUT LE CORPS.

Autrement dit, dès que nous rentrons en contact avec un aliment, une émotion, une information, une sensation, un souvenir, une impression… c’est le cœur qui en est le premier réceptacle... avant même que le cerveau, l’estomac, le foie, se chargent de son métabolisme.

Le cœur va donner « le gout ».
Comme s’il allait « teinter » l’énergie subtile de l'« aliment » que l’on mettra dans notre bouche, dans notre estomac ou dans notre cerveau, et en faire un bien ou un mal.

Cette « nourriture » va ensuite devenir du sang, ("Rakta" en sanskrit): deuxième tissu corporel à être formé à partir du bol alimentaire.

C’est le sang qui, à son tour, et depuis le cœur, va circuler dans l’ensemble de l’organisme, irriguant les muscles, les tendons, les veines, les artères, les organes reproducteurs, le cerveau, etc. D'où l'expression: « Nous sommes ce que nous mangeons »…

Chaque « aliment » se métabolise en nous, forme ce « nous », façonne ce « nous », influence ce « nous ».
Nous = cœur, corps, cerveau, âme.

Voilà pourquoi, nous ne pouvons pas aborder, ni comprendre, ce qu’est véritablement la Nutrition ayurvedique, si nous n’y considérons que la part « diététique » de l’alimentation.

Voilà pourquoi aussi il est si subtilement complexe d’enseigner la Nutrition, car en fonction de QUI « nous sommes », chacun va avoir un ressenti, un aperçu, et un vécu bien particulier et personnel avec le gout.

Ce qui est certain c’est que, une fois que vous avez appris à « manger » et vivre en accord avec votre Dosha, avec votre personnalité, avec vos besoins, pour pourrez plus aisement éliminer ou apaiser votre Vikriti (déséquilibre) et vivre plus en harmonie.

Une fois conscients qu’on se nourrit, à la fois de nos relations, de nos pensées, de nos souvenirs, de nos expériences, de nos lectures, de nos sensations, de nos visualisations (s’il vous plait, rêvez fort !!)… nous nous vivons mieux.

1. Chauffez 25 cl de boisson coco dans une casserole. Quand elle fremit, versez 40 grammes de flocons d’avoine et laissez cuire 5 minutes en mélangeant, jusqu’à ce que la préparation épaississe.

2. Hors du feu, ajoutez 1 cuillère à cafe de gingembre frais râpé

3. Savourez !

Le docteur Kousmine affirmait d’ailleurs : « La médecine actuelle ne s’occupe pas de la santé. Elle n’a d’intérêt que pour la maladie. »

Les intolerances alimentaires sont à la source de pathologies telles que les maladies auto-immunes, le diabète, les troubles ORL, le surpoids, la fatigue chronique, les colopathies, les migraines, dépressions, psoriasis, eczéma, insomnies…

En premier lieu, rappelons que L’ALLERGIE/INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE NE SERAIT QU'UN FACTEUR DÉCLENCHANT, TANDIS QUE L’INFLAMMATION CHRONIQUE DE LA MUQUEUSE SERAIT L’ÉLÉMENT DÉTERMINANT (pour les nerds ayurvediques, rappelons que les intestins sont des sites de Vata (colon) & Pitta (intestin grêle) doshas).

C'est ainsi que tout l’organisme doit être pris en considération DEPUIS LES DENTS JUSQU’AU RECTUM.
L’entretien des dents et des gencives constitue un troisième pilier de la santé après l’alimentation ainsi que l’état de la colonne vertébrale, étroitement imbriquée avec le système nerveux.

En effet, la bouche mal entretenue est source d’irritation, d’encrassement, voire d’intoxication aux métaux lourds (amalgames), d’où toute l’importance que l’Ayurveda accorde à l’hygiène buccale dans sa Dinacharya, à travers le brossage des dents et gencives avec des plantes, le grattage de la langue, les gargarismes, etc.

Aussi, dès lors qu’on évoque l’inflammation intestinale couplée à l’hypersensibilité, rappelons que le premier objectif sera d’ « ÉTEINDRE LE FEU » qui exalte un ensemble de processus pathologiques, ce qui suppose de prendre en considération 3 cibles:
1. L’éviction des aliments non acceptés, durant 3 à 6 mois, et des cures de jeune intermittent.
2. La neutralisation des germes pathogènes, en particulier le plus redoutable: le Candida albicans. L’Ayurveda recommande notamment la consommation d’une gousse d’ail à jeun, pendant un certain temps.
3. La restauration de la muqueuse intestinale, par l’apport de pré et probiotoques, comme le Buttermilk ayurvedique, par exemple.

Il sera également interessant d’avoir recours à des plantes comme le Triphala, le Guggulu, le Neem... pour tuer les virus, les bactéries et les parasites.

Bien sur, aucun cas ne se ressemble et les protocoles sont bien spécifiques à chacun en fonction de son propre terrain, de sa capacité digestive et sensibilité émotionnelle, qui aura un impact indéniable sur votre état et votre capacité à endurer le traitement.

Selon l’Ayurveda, les différents organes et parties du corps sont associés à des émotions diverses :
• Foie. Garde les émotions, la frustration, le Pitta
• Poumons. Garde le chagrin, la tristesse, le Kapha
• Reins. Garde la peur, l’anxiété, le Vata
• Coeur. Joie et colère déséquilibrées
• Digestion. Manque de nourriture et d’amour
• Yeux. Connecte au foie, à la colère, à Pitta
• Oreilles. Connecte aux reins, à la peur, à Vata
• Nez. Connecte aux poumons, au chagrin, à Kapha
• Peau. Connecte au coeur, au système nerveux, à l’anxiété

Sont ainsi mis en relation :
• les glandes surrénales, d’énergie Eau et Terre, avec l’anxiété et l’impression de manquer de soutien affectif ;
• la Vessie, d’énergie Terre, avec l’insécurité, le manque de confiance et la crainte de l’abandon ;
• le Côlon, d’énergie Air, Espace et Terre (impliquant la sphère intestinale), avec la nervosité et la crainte du pire ;
• l’Intestin grêle, d’énergie Espace, avec le sens de l’échec et le sentiment d’impuissance ;
• l’Estomac, d’énergie Eau, avec le vide intérieur, l’insatisfaction et le manque de plénitude ;
• la Vésicule biliaire, d’énergie Feu, avec le sentiment de haine, l’agressivité et l’irritation permanente ;
• le Foie, d’énergie Feu également, avec toutes les formes de colère (colère rentrée, exprimée ou intériorisée, malentendu, non–dit, etc.) ;
• le Coeur, d’énergie Espace, avec la sensation de profonde blessure et l’impression de manquer d’amour, s’accompagnant d’une grande exigence personnelle ;
• les Poumons, d’énergie Air, avec la tristesse, le chagrin et les états de dépression, touchant, par répercussion, le Gros Intestin ;
• la Rate et le Pancréas, d’énergie Eau, avec l’attachement, la possessivité et les pensées obsessionnelles

EXAMPLES OF INCOMPATIBILITY/ANTAGONISTIC (VIRUDDHA-AAHARA):

Veerya Viruddha (potency incompatibility) — fish + milk.

Sanskar Viruddha (processing incompatibility) — heated honey.

Matra Viruddha (dose incompatibility) — honey + cow's ghee mixed in equal proportion.

Krama Viruddha — hot water after taking honey.

Kala Viruddha — (time incompatibility) pungent substance in summer and cold substances in winter.

Krama Viruddha (order incompatibility) — consuming curd at night. Taking Madhura Rasa food or Dravya at the end of meals and Tikta and Katu Rasa Dravyas (food substances) at the starting of meals.

Samyoga Viruddha (combination incompatibility) — fruit salad or milk + banana.

Parihar Viruddha (contraindication incompatibility) — consuming cold water immediately after having hot tea or coffee.

DISEASES DUE TO VIRUDDHA AHARA: Impotency, Visarpa (erysipelas), blindness, ascitis, bullus, insanity, fistula in ano, coma or fainting, intoxication, abdominal distention, stiffness in neck, varieties of anemia, indigestions, various skin diseases, diseases of intestines, swelling, gastritis, fever, rhinitis, and infertility.

LES ENZYMES DIGESTIVES permettent, facilitent et accélèrent les réactions chimiques dans notre organisme, comme des petits ouvriers chargés de construire, réparer et optimiser tout ce qui doit l’être dans le corps.

COMPRENDRE LE RÔLE ET LES FONCTIONS DES ENZYMES, C’EST COMPRENDRE LE CONCEPT PRIMORDIAL APPELÉ « AGNI » en Ayurveda AGNI = le feu digestif. KAYA CHIKITSA, notre branche de Médecine interne, est focalisée sur l’équilibre et la bonne santé d’AGNI, ou de nos Enzymes digestives !

POURQUOI L’AYURVEDA RECOMMANDE DE STIMULER LE FEU DIGESTIF AVANT LE REPAS?
Eau + Huile/Gras ne se mélangent pas !

« Mourir de vieillesse n’est peut-être qu’une chimère. Selon une étude portant sur plus de 42 000 autopsies, les centenaires – ceux qui ont vécu au-delà de l’âge de 100 ans – ont succombé à des maladies dans 100% des cas observés. Même si leur médecin généraliste trouvait la plupart d’entre eux en bonne santé juste avant leur mort, aucun d’entre eux n’est mort de vieillesse. Jusqu’à récemment, l’âge avancé était considéré comme une maladie en soi, mais les gens ne meurent pas des suites de leur vieillesse. Ils meurent d’une maladie, et le plus souvent d’une crise cardiaque.

Aux États-Unis, la plupart des décès pourraient être évités et sont liés à ce que nous mangeons. Notre régime alimentaire est la première cause de mort prématurée et d’invalidité. La nutrition devrait donc être la matière la plus enseignée dans les facultés de médecine, n’est-ce pas?

Hélas, ce n’est pas le cas. Selon l’étude nationale la plus récente, seulement un quart des facultés de médecine proposent au mieux un cours de nutrition, alors qu’il y a trente ans elles étaient 37% à le faire. Tandis que la plupart des gens considèrent que les médecins sont de toute évidence une source d’information sur la nutrition « très credible », six médecins jeunes diplômés sur sept se déclarent insuffisamment formés pour conseiller les patients sur leur régime alimentaire.

Une étude a montré que des gens interrogés au hasard en savaient parfois plus sur les principes de base de la nutrition que leur médecin, concluant: « Les médecins devraient avoir plus de connaissances sur la nutrition que leurs patients, mais ces résultats suggèrent que ce n’est pas forcément toujours vrai. »

L'Ayurveda est une médecine responsabilisante qui vous invite à devenir acteur de votre santé au quotidien. Si on est malade, on ne peut pas retrouver une excellente santé tout en continuant à agir comme avant la maladie. Il faut donc choisir entre les plaisirs liés à nos habitudes et la vraie joie d’être en bonne santé…

Chacun devrait se demander : y a-t-il quelque chose qui, chez moi, a favorisé l’apparition de la maladie ? Et que puis-je corriger ?

Là où la médecine allopathique est une médecine anti-symptomatique ou palliative, fournissant des « anti » : antibiotiques (contre les bactéries), anti-diarrhéiques (contre la diarrhée), antitussif (contre la toux), etc., l'Ayurveda propose des solutions individualisées pour renforcer la force vitale et corriger les déséquilibres.

Là où l’allopathe supprime le symptôme, le Vaidhya choisit aussi de l’observer et d’en faire un indicateur de santé.

"Le maintien de la santé de la paroi intestinale, du microbiome et de la lymphe intestinale jouent ainsi un rôle crucial dans la santé et la longévité. Que conseille l’Ayurvéda pour maintenir un intestin en bonne santé ? Il recommande de diminuer le stress par la méditation, de favoriser certains aliments et d’utiliser certaines plantes. Les aliments connus pour favoriser la santé de l’intestin sont la betterave, les haricots et les baies.

La betterave est chargée en fibres, du moins si elle est consommée solide et non en jus. Elle soutient la fonction hépatique et a un effet vasodilatateur bénéfique sur la lymphe intestinale.

Les haricots (mung dahl, pois chiches, lentilles etc.) sont également chargés en fibres. Ils accompagnent les toxines jusque dans l’intestin afin qu’elles soient évacuées avec les selles.

Quant aux baies, elles sont chargées en antioxydants qui activent la paroi intestinale, protègent contre les dommages oxydatifs et stimulent le drainage lymphatique.

Par ailleurs, trois plantes ayurvédiques favorisent la santé de ces trois tissus. Ce sont le Neem, probiotique naturel de l’Ayurvéda qui soutient les bons microbes et s’attaque aux mauvais microbes, le Manjistha, racine qui favorise le mouvement de la lymphe intestinale et enfin l’Amalaki, fruit de l’Amla, baie connue pour favoriser le renforcement de la paroi intestinale."

Jo Cohen

La betterave est un légume racine, probablement originaire d’Afrique du Nord. Son corps charnu grandit dans le sol et seules ses feuilles sont apparentes. Les légumes racines en médecine ayurvédique sont donc associés à la terre, à l’enracinement. En consommant des légumes racines, nous renforçons notre ancrage. Nous prenons conscience de notre corps et du moment présent, pour être moins dans le monde de la rêverie, du tourbillon de pensées qui peut nous perdre.

Parmi les variétés de betteraves, on retrouve :

• la betterave potagère, plus ou moins charnue, à la peau mince et lisse, à la chair habituellement couleur rouge vif et aux grandes feuilles comestibles très colorées, ondulées ou plissées ;
• la betterave fourragère qui sert à nourrir le bétail ;
• la betterave sucrière ou « betterave rouge » qui se transforme
• en sucre ou en alcool.

La betterave peut être mangée crue, cuite, en conserve ou au vinaigre.

Crue, elle est pelée, tranchée ou râpée et, si désiré, assaisonnée. Cuite, elle peut être mangée chaude ou froide ; elle est souvent

arrosée de vinaigrette ou incorporée aux salades. Ses feuilles sont délicieuses cuites et s’apprêtent comme l’épinard ou la bette.

La betterave peut aussi servir de substitut au café ; tranchée finement, elle est séchée, torréfiée puis réduite en poudre.

Le jus de la betterave tache facilement les doigts ; un peu de jus de citron fera disparaître les taches (l’utilisation de gants évite cet inconvénient). Il peut aussi colorer l’urine et les selles.

VALEUR NUTRITIVE

BULBE

• EXCELLENTE SOURCE : potassium et vitamine A.
• BONNE SOURCE : vitamine C, riboflavine et magnésium.
• CONTIENT : fer, cuivre, calcium, thiamine, vitamine B6, acide folique, zinc et niacine.
• PROPRIÉTÉS : apéritive et facilement digestible. La betterave soulagerait les maux de tête et serait utile contre la grippe et l’anémie.

FEUILLES

• EXCELLENTE SOURCE : potassium.
• BONNE SOURCE : acide folique et magnésium.
• CONTIENNENT : fer

Depuis le temps que je m’interesse à la nutrition, je sais que la caséine des produits laitiers est particulièrement nocive, tout simplement parce que nous ne sommes pas des ruminants. Nous ne sommes pas équipés, au niveau des bactéries intestinales, pour digérer le lait de vache – entre autres laits, mais c’est le plus consommé. Tous les produits laitiers font donc d’énormes dégâts dans notre organisme – on en reparlera… Or, la caséine est présente dans pratiquement tous les produits tout faits de la grande distribution, en tant que conservateur et exhausteur de goût.

Y compris dans ceux qui ont la préférence des frustrés, stressés ou autres déprimés, comme le chocolat, les en-cas, les biscuits, les « barres », etc.

Alors, quand je sens arriver l’envie de grignoter, je m’imagine une armée de mauvaises bactéries en train de décimer mes intestins – ce qui me remet tout de suite les idées en place. Et ça me calme tout de suite.

Et vous, quelle IMAGE FORTE arrêterait instantanément votre geste ?

Quel gimmick, quel LEITMOTIV, allez-vous adopter pour empêcher vos émotions de penser à votre place ?

Votre état émotionnel joue autant sur votre digestion, et par conséquent sur votre assimilation, que la qualité et la quantité de vos aliments. Vous avez sans aucun doute déjà ressenti le phénomène d’estomac noué quand vous passez à table sous le coup d’une forte émotion… Se mettre à manger en étant stressé ou détendu, en colère ou heureux, ça fait une grosse différence pour ce qui concerne votre santé.

En effet, la digestion et l’assimilation s’effectuent SOUS LA DÉPENDANCE DU SYSTÈME NERVEUX, et en particulier du système nerveux végétatif qui fonctionne de façon autonome, sans que votre volonté s’y exerce. Il est donc directement relié à votre inconscient, lui-même influencé par vos émotions.

Et c’est bien là le plus important : EN TANT QUE TELLES, EN DEHORS MÊME DE VOS ALIMENTS, VOS ÉMOTIONS VOUS NOURRISSENT, BIEN OU MAL. Elles entretiennent votre vitalité ou concourent à l’apparition de vos maladies.

Alors faites avec elles comme vous allez le faire avec ce que vous mangez : favorisez celles qui vous font du bien !

EN FAMILLE

Et à la maison, comment gérez-vous la part émotionnelle de la nourriture en famille ? En tant que parent, rappelez-vous qu’il faut éviter que les aliments deviennent des enjeux sentimentaux : « Maman t’aime, alors elle t’a fait des pâtes », « Si tu n’es pas sage, tu n’auras pas de goûter », « Si tu ne manges pas, tu feras de la peine à maman ». Ou d’employer, même sans penser à mal, des réflexions telles que : « Tu ressembles de plus en plus à un gros pâté ! », « Quelle asperge tu fais ! ».

Un conseil : la nourriture a une charge fortement symbolique. Tout ce qui est symbole est donc important au cours des repas. Alors profitez du petit déjeuner pour questionner vos enfants sur leurs rêves de la nuit précédente. Les rêves, même si vous n’avez pas appris à les interpréter, vous offrent des renseignements précieux sur l’humeur, les soucis et les sentiments de vos enfants qui, en plus, pour peu qu’on les stimule, adorent les raconter ! C’est un bon moyen de vous rapprocher d’eux et, souvent, de commencer la journée dans un éclat de rire !

• "En mangeant plus qu’il ne faut, c’est ma frustration que je nourris."
• "En fait, c’est ma peur qui me fait grossir…"
• "Est-ce que je serai heureux(se) si je suis en mauvaise santé ?"
• "Le rôle de la nourriture, c’est de nourrir mon corps, pas mes envies." 

Cette variété de miel de Nouvelle-Zélande, Tasmanie et Australie est issue des abeilles butinant les fleurs de l’arbre manuka, une variété de Tea tree (Leptospermum scoparium, de la famille des myrtacées). Il mérite d’être mis à l’honneur tellement ses propriétés sont développées.

Plus jaune foncé, épais et parfumé que les miels habituels, il se montre vraiment très antiseptique et son spectre d’action anti-infectieux est très large (bactéries, virus, champignons) ; il est aussi très antioxydant, anti-inflammatoire, et donc un grand cicatrisant.

Il a été testé et s’est révélé efficace sur un nombre impressionnant de germes pathogènes, dont le staphylocoque doré (très présent dans les infections nosocomiales) et l’Helicobacter pylori.

Véritable antibiotique naturel, il sera le bienvenu dans les infections hivernales tout autant que dans les insuffisances de réponses immunitaires.

On associe au miel de manuka un chiffre correspondant à sa concentration en actifs (dont le méthylglyoxal ou MGO). Concernant le MGO, plus le chiffre est élevé (de 100 à 550 MGO) et plus le miel devient thérapeutique (et coûteux).

Quant à la mesure UMF (pour Unique Manuka Factor), on en mesure la concentration de 0 à 25. Pour comparaison des mesures, un miel de manuka titré MGO 550 sera équivalent à un UMF 25.

La motricité de l'estomac et de l'intestin sont sous le contrôle du système nerveux.

Le système nerveux entérique, qualifié de second cerveau, est la partie du système nerveux autonome qui contrôle le système digestif.

Situé tout le long du tube digestif, il est composé de plus de 100 millions de neurones.

Le système nerveux autonome contrôle le péristaltisme, soit la contraction et du relâchement des couches musculaires au sein de la paroi du tube digestif.

CERVEAU, DIGESTION, SYSTÈME IMMUNITAIRE: ménage à trois. L’axe intestin-cerveau est une communication longue distance, avec deux voies principales : une voie nerveuse directe, et une voie indirecte qui utilise le système immunitaire comme messager.

L’altération du MICROBIOTE peut être à l'origine de maladies auto-immune (sclérose en plaques), neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), neurodéveloppementale (autisme) et de trouble psychiatrique (dépression).

Pour l'AYURVEDA, le ventre est l'endroit où se retrouvent les 3 Doshas; le côlon étant le site de production de Vata Dosha, responsable du systeme nerveux et de la dégénérescence de l'organisme.

Plomb (Pb), Mercure (Hg), Arsenic (As), Cadmium (Cd), Nickel (Ni), Zinc (Zn), Manganèse (Mn), Brome (Br)…

Les métaux lourds sont présents dans l'alimentation, les traitement médicamenteux, produits sanitaires, particules aériennes, plombages dentaires, vaccins...

La présence de métaux lourds déclenche une pérturbation de la flore bactérienne

L'intestin devient hyperperméable (« leaky gut Syndrom ») entraînant une faiblesse du système immunitaire et des perturbations du cerveau.

La Méditation, ou SILENCE CORPOREL, active le système nerveux parasympathique et modifie le fonctionnement et la structure du Cerveau

La Méditation agit notamment dans le traitement de la douleur, de la dépression et de l'anxiété.

La Meditation transforme le MICROBIOTE

La Méditation influe directement sur des facteurs physiologiques tels que le stress, l'anxiété, la depression et l'INFLAMMATION INTESTINALE.

Un des livres les plus pertinents que j'ai pu lire, en français, sur ce qu'est réellement la nutrution du point de vue Ayurvedique.

Loin des dogmes et clichés qui voudraient confondre cuisine indienne et Ayurveda. Un Must Read