Samhitas
L'Ayurveda à la source : dans les SAMHITAS !
Anatomie & Physiologie Ayurvédique
Etudier l'Ayurveda à travers la lecture des Samhitas
Anatomie & Physiologie: Comprendre Vata Dosha
Anatomie & Physiologie: Comprendre Pitta Dosha
Anatomie & Physiologie: Comprendre Kapha Dosha
Anatomie & Physiologie: L'équilibre des 3 Doshas
Anatomie & Physiologie: Les Dhatus
EXTRAITS DE CHARAKA SAMHITA
SUR QU'EST CE QUE L'AYURVEDA
On dit que l’Âyurveda est de toute éternité car il n’y a pas eu de commencement. En effet, les entités ont leur caractère propre, déterminé par la nature ; cette nature propre des substances est immuable. Le mouvement de la vie et de l’intellect ne s’arrête jamais. Le savoir inscrit dans l’Âyurveda continuera toujours. La bonne santé ou la maladie, leur origine, les causes et les symptômes sont également sans commencement ni fin et tous interdépendants. Tout cela contribue à l’éternité de l’Âyurveda.
Section I, chapitre XXX
Pourquoi l’Âyurveda ? Qu’en est-il de l’Âyurveda ? Est-il capable de durer éternellement ou non ? Combien compte-t-il de parties et quelles sont-elles ? Qui doit les étudier ? Et pourquoi ? Devant ce genre d’interrogation, le médecin insistera sur sa fidélité à l’Atharvaveda parmi les quatre autres (rig, sâma, yajur, atharva) parce que ce Veda d’Atharvan a trait directement à la médecine, étant donné qu’il s’emploie à conseiller des prescriptions pour le bien, des rituels propitiatoires, des rites d’offrandes pour la santé, des oblations, des règles de vie, des moyens pour s’amender, des jeûnes, des incantations, etc. Et, en effet, on sait pertinemment que la médecine s’attache à promouvoir la vie.
Section I, chapitre XXX
Ici-bas, tout est soumis au jeu de la dualité et interdépendant :
action (karman), fruit des actes (phâla), connaissance et confusion (jnâna et moha), plaisir et douleur, vie et mort, possession. Celui qui a saisi cette réalité en profondeur, connaît le secret de la création, de la dissolution, de la tradition (veda), de la thérapeutique et de la valeur de toute chose.
Section IV, chapitre I
L’Âyurveda fournit une connaissance de l’étiologie, de la symptomatologie et de la thérapeutique. Ces trois piliers du savoir médical concernent autant les individus en bonne santé que les malades.
Section I, chapitre I
L’Âyurveda tient compte de tous les contraires, de ce qui convient et de ce qui nuit, du bonheur et de l’infortune, des raisons et déraisons, des contraintes obligées par la loi et les penchants naturels.
Section I, chapitre I
« Quand il a saisi les spécificités des maladies en termes d’étiologie, de signes précurseurs, de symptômes, de gestion des troubles, de variétés et de gravité, de cas spéciaux, de variation et de durée, le médecin devra être particulièrement au courant des influences des éléments (dosha), connaître les remèdes à administrer, tenir compte du lieu, du moment, de la force du patient, de sa constitution physique, de la dominante fondamentale (sâra) d’un seul ou de tous les constituants corporels (dhâtu), du régime alimentaire, du suivi de l’affection, du psychisme du malade, de son tempérament et de son âge, car la thérapie dépend directement de la parfaite connaissance de l’ensemble de ces paramètres. Un médecin qui ne maîtriserait pas toutes ces données ne pourrait prétendre contrôler la maladie. Cette maîtrise est indispensable.»
Section III, chapitre I
«La bonne thérapeutique consiste à respecter la juste administration des remèdes capables de fournir les conditions correctes de guérison d’une affection. Et le meilleur médecin est celui qui soulage complètement son patient de ses maladies. L’application rigoureuse de toutes ces mesures conduit à la réussite, laquelle, en retour, démontre la compétence du médecin doté des qualités souhaitées. »
Section I, chapitre I
Le véritable spécialiste qui possède la pleine connaissance de la réalité doit pouvoir pénétrer au plus intime de l’être de son patient ; sinon, il ne réussira pas à soigner la maladie avec succès.
Section III, chapitre IV
SUR L'ALIMENTATION COMME MEDECINE
Les êtres vivants puisent le souffle vital (prâna) dans les aliments. C’est pourquoi tout le monde s’affaire autour de la nourriture. Tout dépend d’elle : finesse du teint, bonne humeur, belle voix, bonne vie, imagination, bonheur, satisfaction, corpulence, force, intelligence.
Section I, chapitre XXVII
L’usage régulier de toutes les saveurs (rasa) n’a pas d’égal pour réactiver la vitalité. Mais l’usage exclusif et journalier d’une seule d’entre elles mène à la débilité.
Section I, chapitre XXV
Pour sustenter le corps, il n’existe rien de meilleur que la bonne alimentation et l’eau pure, que les boissons alcoolisées pour soulager la fatigue, que le lait pour revitaliser, que la viande pour développer la corpulence, que les consommés à base de viande pour se régénérer, que le sel pour bien savourer la nourriture.
Section I, chapitre XXV
Il n’y a rien d’autre qui soit équivalent à la viande pour assurer la croissance du corps. (...) La viande de bœuf est conseillée en cas de sévères désordres de l’air (vâta), de rhinite chronique, de fièvre intermittente, de toux sèche, de fatigue, d’excès de feu et d’amaigrissement.
Section I, chapitre XXVII
Le lait de vache possède dix propriétés : il est doux, rafraîchissant, délicat, onctueux, épais, lisse, assez visqueux (picchala), lourd, émollient et clair. Il accroît l’énergie vitale assurant l’immunité (ojas), en raison de la similarité de ses propriétés et cette énergie. On peut en conclure que le lait de vache est le meilleur des revitalisants et des élixirs de longue vie (rasayâna).
Section I, chapitre XXVII
Le beurre clarifié de vache (ghrita) renforce la mémoire, l’intelligence, le feu digestif, le sperme, l’énergie vitale et l’immunité (ojas), l’élément eau (kapha) et fait grossir. Il apaise l’air (vâta), le feu (pitta), l’effet des poisons, les dérèglements mentaux, la phtisie, l’infortune et la fièvre. C’est la meilleure de toutes les graisses. Il est rafraîchissant, de saveur douce (madhura rasa), d’assimilation douce (madhura vipâka). Il possède mille vertus ! Et si on en use selon les méthodes prescrites, il aura donc mille actions bénéfiques!
Section I, chapitre XXVII
Nourritures et boissons sont les combustibles nécessaires au fonctionnement de la digestion. En leur absence, le feu digestif (agni) s’épuise.
Section I, chapitre XXVII
Les substances produisent leur meilleur impact lorsque l’on respecte les conditions favorables à leur administration, c’est-à-dire : posologie, moment propice, préparation pharmaceutique, endroit, constitution physique du patient, type de pathologie et propriétés spécifiques du remède. C’est pourquoi on insiste toujours sur les spécificités naturelles des substances médicamenteuses et sur les facteurs essentiels tels que posologie, moment propice, etc. Le médecin qui souhaite aboutir à la complète guérison de son patient devra donc tenir compte de ces deux impératifs avant d’appliquer toute mesure thérapeutique.
Section I, chapitre XXV
L’eau est principalement composée du nectar d’immortalité, c’est-à-dire de l’élément fondamental, ap. Elle provient du ciel, est froide, légère et contient toutes les saveurs non manifestes. Bien qu’issue des nuages, elle possède toutes les propriétés des six éléments fondamentaux. Quand elle tombe sur terre, elle nourrit toutes les formes vivantes, animales ou végétales. Les six saveurs y sont contenues.
Ce qui est adéquat (sâtmya) et notamment le régime, signifie “ce qui convient pour soi-même".
Section III, Chapitre I
La discipline personnelle concernant le régime alimentaire sera efficiente pour conserver force et fraîcheur du teint, à condition de respecter le rythme des saisons qui, en vérité, détermine la conduite à suivre et le mode d’alimentation.
Section I, Chapitre VI
Le sel est échauffant, agressif, moyennement lourd et onctueux, humidifiant, laxatif, délectable, en apparence bénéfique car il produit de bons effets si on le consomme dans les règles mais, à la longue, il peut produire une saturation des éléments. On l’utilise pour faciliter la digestion, l’hydratation et la purgation, mais son abus provoque des malaises, une hyperlaxité et une grande fatigue. Les populations des contrées où le sel est très employé et d’une façon quotidienne sont sujettes à la dépression, à la fonte musculaire et à une fluidité sanguine anormale ainsi qu’à une incapacité de supporter la douleur.
Section I – Chapitre VI
Pour donner vigueur et corpulence, il n’existe pas de nourriture meilleure que la viande.
Section I – Chapitre XXVII
Lorsqu’on mange ou que l’on boit au-delà du seuil de saturation, l’air, le feu et l’eau résidant dans l’estomac se trouvent “comprimés” par le trop-plein de nourriture et sont tous aussitôt déréglés. Ces éléments viciés pénètrent simultanément dans la partie de l’estomac où les aliments ne sont pas encore digérés et provoquent, chez les goinfres, une distension du ventre ou l’expulsion brutale de son contenu, par le haut ou par le bas.
Section III, chapitre II
Trop manger est la principale cause d’indigestion ; l’absorption de nourriture en parfait accord avec notre propre pouvoir de digestion est le meilleur stimulant du feu. Les activités agréables et saines et le régime alimentaire adéquat sont les plus hygiéniques des pratiques connues. Manger aux heures convenables est le garant de la bonne santé et la satisfaction d’avoir bien mangé garantit la qualité de la nourriture. Il n’existe pas de maux pires que l’arrêt des fonctions naturelles.
Section III, chapitre II
Rien n’égale l’alcool pour déclencher la bonne humeur, mais boire sans réserve détruit l’intelligence, le contrôle de soi et la mémoire. Parmi les causes des difficultés de digestion, il faut incriminer d’abord les nourritures trop lourdes. Par contre, manger une seule fois par jour favorise une parfaite assimilation des aliments.
Section III, chapitre I
De la puissance du feu digestif découlent la force, la santé, l’espérance de vie et le souffle vital.
Section I, chapitre XXVII
Donc, utilisées aux doses convenables, les six saveurs sont très bénéfiques aux êtres vivants. Sinon, elles deviennent nuisibles. C’est pourquoi l’homme avisé en usera correctement, en respectant les dosages, afin d’en tirer le meilleur avantage.
Section I – Chapitre XXVI
Voici maintenant les règles diététiques à l’usage des gens en bonne santé, des malades et de ceux qui consomment des nourritures saines d’une façon régulière en respectant les rythmes saisonniers : on mangera chaud et onctueux, en quantité raisonnable, après complète digestion du repas précédent ; on consommera des produits non antagonistes, dans les endroits qui conviennent et avec les ustensiles adéquats ; on mangera ni trop vite ni trop lentement, sans parler ou rire ; après quoi on restera bien concentré sur le Soi (âtman).
Section III, Chapitre I
Celui qui mange sainement et contrôle sa vie et sa santé vivra trente mille nuits (c’est-à-dire cent ans)…
Section I – chapitre XXVII
SUR LE MENTAL & LA PRESERVATION DE L'ESPRIT
L’Âyurveda est la fondatrice de la psychologie et de la psychiatrie, et c’est peut-être là que se situe sa révolution car elle est la première médecine à prendre en compte l’impact de l’esprit (mental, psychisme, les différents Moi, Soi, etc.) sur le corps.
Les deux éléments psychiques (mânasa dosha) sont rajas – le feu passionnel – et tamas – la pesanteur et la torpeur. Ils sont à l’origine de désordres tels que les ravages de la passion, la colère, l’avidité, la confusion, l’envie, la vanité, la narcose, l’anxiété, la peur ou l’exaltation.
Section III, chapitre VI
On ne doit pas exiger trop des organes des sens, ni les négliger. On n’agira jamais sous l’emprise de l’émotivité, de la peur ou de l’excitation. Et on ne peut vivre dans la douleur ou le chagrin permanents.
Section I, chapitre VIII
On dénombre trois sortes de maladies : celles qu’on peut, sans équivoque, appeler “congénitales”, celles produites par des causes extérieures ou “exogènes”, et celles d’ordre psychomental. Les maladies de naissance résul-tent du dysfonctionnement des éléments et des humeurs (dosha). Les affections dites “exogènes” sont provoquées par les éléments (bhûta) ou par des agents pathogènes extérieurs comme des organismes (microbes), des poisons, le feu, des traumatismes. Quant aux désordres psychomentaux, ils sont la conséquence des désirs refoulés et des revers de fortune.
Section I, chapitre XI
Ainsi, la relation insolite entre les organes des sens et leurs objets, les erreurs de jugement et l’influence climatique, accompagnées de leurs trois subdivisions respectives, sont la cause des maladies. Si ces trois mécanismes se combinent harmonieusement, on peut affirmer qu’ils sont les agents de la normalité.
Section I, chapitre XI
Quant à la perversion de l’esprit, ses symptômes ne trompent pas : peur, accablement causé par le chagrin, colère, avidité, confusion mentale, envie et formulation de concepts insensés.
Section I, chapitre XI
L’énergie dite “congénitale” est propre au corps et à la nature (sattva). Celle que l’on acquiert selon le temps a pour cause les variations saisonnières et les aléas de l’âge. Celle qui est acquise par la volonté provient de la fidélité au régime alimentaire et du respect de la discipline (Yoga).
Section I, chapitre XI
Les maladies envahissent l’organisme par trois voies : 1) la périphérie (sâkhâ), 2) les organes, parties vitales (marman) et articulations, et enfin, 3) les viscères (kostha). La périphérie constitue la voie externe et comporte les constituants corporels, sang, etc., y compris la peau (où se trouve le chyle ou rasa dhâtu). La deuxième voie de pénétration des maladies comprend les parties vitales (marman), vessie, cœur et crâne, les articulations qui relient les os entre eux grâce aux ligaments et aux tendons. Dans la zone médiane du corps les viscères sont la voie principale qu’empruntent les maladies ; ils comprennent, de haut en bas, l’estomac (âmâsaya) et les intestins (pakvâsaya). Cette voie de pénétration des affections est dite “interne”.
Section I, chapitre XI
L’esprit (où domine le sattva), le Soi dans l’individu (âtman) et le corps constituent la triade définissant l’être vivant. La personne ayant pris pleine conscience de cette unité est alors l’Homme essentiel (purusha ou pums), le vrai réceptacle de ce Veda. C’est en cet être-là que l’Âyurveda se manifeste dans tout son éclat.
Section I, chapitre I
SUR LA MALADIE
EXTRAITS DE LA CHARAKA SAMHITA, TRAITÉ DE MÉDECINE
Le premier signe de morbidité se distingue par des indices corporels provenant des actions d’une vie antérieure. Certaines marques se sont fixées sur des organes ou des parties du corps en provoquant des malformations ou des anomalies quand les circonstances ou le moment s’y prêtaient.
Section V, chapitre I
On distingue trois types de thérapies : celle qui fait appel aux rituels (daiva), celle qui a recours aux moyens rationnels (yukti) et celle qui emploie des procédés psychologiques (sattva).
Section I, chapitre XI
La première utilise la récitation de formules consacrées (mantra), des auxiliaires comme des racines ou des pierres précieuses pour éradiquer le mal, des gestes de bon augure, des offrandes, se sert de procédés empiriques tels que dons, sacrifices, respect des règles religieuses, expiations, jeûnes, invocations aux déités pour obtenir leur grâce, prosternations et pèlerinages […].
Section I, chapitre XI
La seconde est une démarche rationnelle. Elle s’applique à l’administration méthodique de médicaments et aux prescriptions alimentaires.
Section I, chapitre XI
La troisième thérapie qui est d’ordre psychologique préconise le refrènement du mental (manas) vis-à-vis des choses considérées comme malsaines et leur rejet.
Section I, chapitre XI
Manger trop ou pas du tout, se nourrir mal sans se soucier de ce qui est néfaste pour la santé ou être sousalimenté est nuisible pour la santé.
Section IV, chapitre I
Parfois les maladies psychiques et somatiques se développent de concert et sont étroitement liées, comme, par exemple, la passion (kâmâdaya) et une forte fièvre (jvarâdaya).
Section III, chapitre VI
La bonne santé (âyus) se résume à la parfaite harmonie du corps, des organes sensoriels, du mental et du Moi (âtman). On lui connaît quelques synonymes tels : conservation (dhâri), vie saine (jîvita), équilibre contant (nityaga), durée (anubandha).
Il est souligné que le terme « santé » renferme trois expressions synonymes : la persistance de la conscience introvertie (cetanâvrtti), le mouvement naturel de la vie (jîvita), le flux ininterrompu d’énergie (anubandha). On y ajoutera tout ce qui permet au corps de survivre (dhâri).
Section I, chapitre I
AUTRES
CHARAKA SAMHITA: CITATION DE CE DERNIER SUR LA RESPONSABILITÉ DES ÉTUDIANTS LORS DE LEUR APPRENTISSAGE
«Tu seras un Brahmacharya, tu porteras la barbe et la moustache, tu seras toujours véridique, tu t'abstiendras de viande et d'un régime impur, tu ne porteras jamais l'envie, ne porteras jamais les armes, tu feras tout ce que je dirai sauf si cela peut mener à la mort d'une autre personne ou grand mal ou à un péché, vous vous comporterez comme mon fils, ne soyez jamais impatient, soyez toujours attentif, agissez avec humilité, agissez après réflexion, et cherchez toujours à être assis ou à défendre les biens de tous les êtres vivants. ” Charaka Samhita
“ Thou shalt be a Brahmacharya, wear beard and mustache, thou shalt always be truthful, abstain from meat and unclean diet, never harbor envy, never bear weapons, thou shalt do anything I say except if that may lead to another person’s death or to great harm or to a sin, thou shalt behave like my son, never be impatient, always be attentive, behave with humility, act after reflection, and always seek whether sitting or standing the good of all living creatures.” Charaka Samhita
NUTRITION & MALADIE
«Les goûts sont au nombre de six: doux, acide, salé, piquant, amer et astringent. Correctement utilisés, ils nourrissent le corps. Mal utilisés (déficients ou excessifs), ils conduisent en réalité à la provocation du Dosha. Ce sont trois: Vayu, Pitta et Kapha. Quand ils sont dans leur état normal, ils sont bénéfiques pour le corps. Cependant, quand ils sont désorganisés, en vérité, le corps est atteint de maladies de toutes sortes. " Charaka Samitha
“The tastes are six: sweet, sour, salt, pungent, bitter and astringent. Properly used, they nourish the body. Improperly used (either deficient or in excess), they verily lead to provocation of the Dosha. These are three: Vayu, Pitta and Kapha. When they are in their normal state, they are beneficial to the body. When, however, they are disorganized, verily then afflict the body with diseases of diverse kinds.”
RESPONSABILITÉ DU MEDECIN
"Le médecin doit fournir les connaissances et coordonner le traitement. Il doit faire preuve de compassion, de courage et de confiance. Le médecin doit obtenir le consentement avant d'entrer dans le logement du patient et doit être accompagné d'un membre de la famille de sexe masculin lorsqu'il s'occupe d'une femme ou d'un enfant. Il ne devrait jamais se livrer à des extorsions ou à des activités commerciales avec le patient. Il devrait parler à voix basse et ne jamais utiliser de mots cruels. De plus, veillez toujours à préserver l'intimité du patient. " Charaka Samhita
"The physician must provide the knowledge and coordinate the treatment. He must display compassion, cheer and confidence. The physician must seek consent before entering a patient’s quarters, must be accompanied by a male member of the family when attending to a woman or child. He should never indulge in extortion or enter into business activities with the patient. He should speak with soft voice and never use cruel words. Also, always maintain patient’s privacy." Charaka Samhita
LES CONNAISSANCES DU MÉDECIN
«Un médecin qui ne parvient pas à entrer dans le corps d'un patient avec la lampe de la connaissance et de la compréhension ne pourra jamais traiter des maladies. Il doit d’abord étudier tous les facteurs, y compris l’environnement qui influe sur la maladie du patient, puis prescrire un traitement. Il est plus important de prévenir l'apparition de la maladie que de chercher un traitement curatif ». Citation d'Acharya Charak, citée dans le traité Charaka Samhita
“A physician who fails to enter the body of a patient with the lamp of knowledge and understanding can never treat diseases. He should first study all factors, including the environment, which influence a patient’s disease and then prescribe treatment. It is more important to prevent the occurrence of disease than to seek cure.” This is a quote from Acharya Charak, found in Charaka Samhita.
ASHTANGA HRDAYAM
Learn Basic Principles Of Ayurveda And Astanga Hrudaya Sutrasthanam, Dr Janardhana V Hebbar
GLOSSAIRE
Les termes sanskrit de l'Ayurveda
© 2017 Tous droits réservés